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CTS : le financement expire fin février
Publié le vendredi 3 fevrier 2017  |  Studio Tamani
Démarrage
© aBamako.com par A.S
Démarrage des travaux de la 15ème réunion du Comité de suivi de l`accord d`Alger.
Bamako, le 30 janvier 2017. Des travaux de la 15ème réunion du Comité de Suivi de l`Accord d`Alger ont débuté à Bamako
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Le financement prévu pour les activités du Comité technique de sécurité arrive à terme à la fin de ce mois de février.
La Minusma annonce un « arrangement » pour proroger le financement du mandat au mois de mars, après quoi le gouvernement malien supporterait la facture. Cette situation inquiète déjà les observateurs, qui regrettent « le retard pris dans la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation ».

Cette nouvelle intervient alors que la mise en œuvre de l'Accord pour la paix fait face à de nouveaux blocages, après le boycott des travaux de la 15ème réunion du CSA par la CMA, puis la plate-forme. Le Comité technique de sécurité chargé du processus de désarmement et de cantonnement, doit donc faire face à des besoins de financement. La Mission de l'ONU au Mali confirme l'information et ajoute que le financement sera maintenu jusqu'au mois de mars, après quoi l'Etat malien devrait supporter la facture.
En attendant cette date, la question donc du financement du CTS fait débat chez les acteurs chargés de la mise œuvre de l'accord.
Selon certains observateurs, « l'épuisement du financement du Comité technique de sécurité n'est autre que la conséquence du retard pris dans le processus de désarmement et de cantonnement.
Pour le porte-parole de la Minusma, « l'accord de paix est malien, et il est de la responsabilité de l'Etat malien de financer les activités de mise en œuvre de l'accord ». En clair selon elle, les pays donateurs ne peuvent pas continuer à assurer éternellement le financement de l'accord ».
Pour l'instant, la question n'a pas fait l'objet de débat au sein du Bureau du Haut représentant du chef de l'Etat pour la mise œuvre de l'accord. Joint par notre rédaction l'officier malien chargé de la question n'a pas souhaité réagir.

Selon des observateurs, ce blocage est le résultat de l'attentat terroriste survenu à Gao récemment ayant étalé les insuffisances dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Pour Serge Daniel, journaliste et écrivain, la réunion de haut niveau qui doit avoir lieu prochainement « pourrait relancer le débat sur l'ensemble du processus qui a pris un coup ». Il est joint par Idrissa Sako
« J'ai l'impression que pour le moment le processus est bloqué. L'attentat de Gao qui a causé la mort des dizaines de personnes, est vraiment un coup de poignard. Donc il faut réinventer le processus, je sais qu'il y a très prochainement une réunion de haut niveau pour relancer le processus de paix dans le nord du Mali. A mon avis, il faut réinventer un processus de paix en prenant en compte 3 choses. La première, est que l'accord de paix qu'on a signé, a montré ses limites, la 2ème chose, il y a une volonté quand même, malgré tout du gouvernement de gouverner et d'aller vers la paix. La 3ème est qu'il faut une implication plus active de la par des populations locales dans le processus de paix et ça on l'a pas encore.
Alors, dans la mise en œuvre de l'accord, le jeu est-il sincère entre les acteurs?
Il y a un jeu dans le jeu, parce que chacun voit d'abord midi à sa porte. Il y a ceux qui ne veulent pas aller du tout et ceux qui sont heureux dans cette situation pour installer une économie parallèle dans la zone ».

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