L’opposition semble avoir décidé de faire surprendre les maliens avec son rassemblement scandant son soutien au gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. Ce faisant, cette marche de l’opposition nous donne à comprendre si longtemps elle était isolé des tenants de pouvoirs par des critiques peu constructives, à en croire certains observateurs de la scène politique. Ce geste dont le président de la république à travers son remerciement, loue l’engagement et le patriotisme des marcheurs. Après toute analyse faite sur cette marche, IBK n’est pas un rancunier comme d’autres le faisaient croire, mêmes si certains le sont et font croire de façon permanente. « Rendre à césar ce qui est à césar », dit un adage.
Ce n’est à ce prix qu’on peut bâtir notre nation. Et cela est aussi un symbole fort du patriotisme de sa part, la reconnaissance de ce geste politique de l’opposition. Ce que les maliens dans leur majorité ont unanimement salué le lendemain de cette démarche politique de l’opposition qui rehaussera sa cote de popularité avant sa prochaine bataille.
La langue n’a point d’os qu’elle ne change point. L’occident après qu’il nous reste un modèle, nous enseigne tous, même l’union sacrée dans les grands problèmes. Car devant les grands défis, les grands remèdes ! On a l’impression que cette forme d’union sacrée est copiée chez l’ancienne puissance coloniale. Nous recevons cette leçon de l’union sacrée des blancs aujourd’hui. Mais le hic serait qu’on revienne nous raconter qu’ils savent réfléchir sans l’ancienne métropole.
Pourtant, nous sommes tous unanimes que nous fumes détenteurs de veille tradition y compris l’union héritée des grands hommes comme Soundiata, de Sékou Oumar Tall, de Babemba et j’en passe…
Malgré avec notre civilisation assez commentée devant chaque événement, même si on continue à ne pas reconnaitre officiellement parmi nos dirigeants de tout copier, ce vol intellectuel est bien réel. Nous n’inventons rien de nous-mêmes, et le modèle nous vient toujours d’ailleurs. Comme nous remarquons en France, devant les grands défis du moment c’est l’union le maître mot. Nous ici sommes restés longtemps sans comprendre. Merci aux autres, une fois de nous avoir appris à nous unir.
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