GENEVE - La situation au Mali est présentée au Conseil des droits de l'homme par un grand nombre de pays, et ce pays est en tête des préoccupations de l'agenda de l'Union européenne (UE), a déclaré mercredi à Genève le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et du commerce d'Irlande Eamon Gilmore.
Eamon Gilmore a pris la parole au nom de l'Union européenne, durant le segment de haut niveau du Conseil des droits de l'homme qui se tient à Genève.
L'UE travaillait actuellement sur une résolution politique, a dit Eamon Gilmore.
"La semaine dernière, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont exprimé leur préoccupation sur les allégations de viol des lois humanitaires internationales et des droits de l'homme. Ils ont rappelé aux autorités maliennes leur responsabilité de protection des populations civiles", a-t-il déclaré.
"Le déploiement d'observateurs des droits de l'homme est nécessaire, l'UE avait décidé d'envoyer une mission de formation pour l'armée malienne, baptisée EUTM. Cette opération est lancée dans le cadre de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations Unies", a-t-il ajouté.
D'ici la mi-mars 400 autres militaires européens, dont quelques 200 formateurs, devraient arriver à Bamako. Le mandat initial de cette mission est de 15 mois et pour le moment le budget est de 12 millions d'euros.