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A propos des impayés du sommet Afrique-France: Les assurances du président du CNOSAF : Tous ceux qui ont travaillé pour le sommet seront intégralement payés. Toutes les dispositions sont prises pour que chacun soit mis dans ses droits a soutenu Abdoullah Coulibaly
Publié le lundi 6 fevrier 2017  |  Le 22 Septembre
IHEM
© aBamako.com par Momo
IHEM : sensibilisation sur la paix et la sécurité.
Bamako, le 08 mai 2015 le promoteur de l’ IHEM a organisé une conférence sur le rôle de la CEDEAO en matière de paix et sécurité.
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Le jeudi 02 février, le président du Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France (CNOSAF), Abdoullah Coulibaly était l’invité de l’émission « Débat politique » sur les ondes de la Radio Klédu. Avec l’infatigable confrère Kassoum Traoré, il a été beaucoup question du rôle du CNOSAF, les tenants et aboutissants, les difficultés rencontrées, les questions financières, entre autres. L’heure n’est pas encore au bilan, mais l’occasion pour celui qui aura bien organisé le 27ème sommet Afrique-France, de dresser l’inventaire des actions menées par son comité pour la tenue de l’événement et élucider certaines questions qui taraudent les esprits.

D’entrée de jeu, Abdoullah Coulibaly reconnaitra que le Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France qu’il a eu l’honneur de diriger s’est inscrit dans une démarche participative et inclusive pour faire de la mobilisation sociale le meilleur vecteur de l’appropriation du sommet par les populations. Il n’a pas manqué de remercier tous les Maliens pour les efforts inlassables qui ont contribué à la réussite du sommet primé. Il dit partager cette fierté avec l’ensemble des Maliens qui ont su donner le meilleur d’eux même en relevant le défi. Pour Abdoullah Coulibaly, le Mali a été à la hauteur du défi. « En nous confiant l’organisation du sommet pour la deuxième fois, en moins de douze ans, le Président français, François Hollande et ses homologues africains ont signé à l’endroit de notre pays, un acte de confiance et de solidarité. Logiquement, si tous les pays africains devaient organiser le sommet, le Mali devrait attendre 100 ans pour organiser une seconde fois le sommet » a indiqué Abdoullah qui a exprimé sa joie pour les compliments des chefs d’Etat à son endroit.



Celui qui a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre National du Mali pour son succès a affirmé que c’est le Mali tout entier qui a gagné et de ce fait, il dit dédier sa médaille au peuple.

Mais Abdoullah Coulibaly a reconnu qu’il n’a pas été facile de relever le défi d’organisation, d’abord en raison des défis sécuritaires mais aussi, en raison du temps imparti. A ses dires, le CNOSAF n’avait qu’un an et trois mois pour organiser le sommet. Pour suivre les sentiers, dira-t-il, les membres du comité faisaient des visites souvent cinq fois dans la journée. Il a fait une mention spéciale à certaines personnalités qui ont aidé le comité. Il a remercié le président IBK pour tout son appui politique mais aussi l’honorable Soumaila Cissé et Tiébilé Dramé pour leurs conseils précieux dans l’organisation.

Par rapport au budget, le président a levé l’équivoque. Contrairement aux spéculations, M. Coulibaly dira le budget mis à la disposition du CNOSAF était de 3 860 000 000Fcfa et promet de revenir sur le bilan de son exécution au moment opportun. S’agissant des impayés des personnes impliquées dans l’organisation, le président du CNOSAF rassure. « Tous ceux qui ont travaillé pour le sommet seront intégralement payés. Toutes les dispositions sont prises pour que chacun soit mis dans ses droits » a-t-il déclaré.

Sur les impacts du sommet, Abdoullah dira que le sommet a permis de renforcer le processus de paix en cours dans notre pays. « Le sommet a été une opportunité pour rassurer le monde. Après ce sommet, le Mali sera l’une des destinations les plus enviées du monde, une destination fiable et un cadre propice à l’investissement», s’est félicité le président du CNOSAF.

Daniel KOURIBA
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