Le mouvement olympique malien était à l’honneur les 3 et 4 février avec les travaux de la 50è session du comité exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) qui se sont déroulés à l’hôtel Salam. Parrainée par la Première dame du Mali et vice-présidente de l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique (AANOA), Mme Keïta Aminata Maïga, la rencontre s’est déroulée en deux temps : les travaux de la session du comité exécutif et la conférence de presse qui a été conjointement animée par le président de l’ACNOA, l’intendant général, Lassana Palenfo et le premier responsable du Comité national olympique et sportif (CNOS), Habib Sissoko.
Dans son allocution d’ouverture, le président du CNOS, Habib Sissoko témoignera sa reconnaissance et sa gratitude à l’ACNOA pour le choix porté sur le Mali pour abriter la 50è session du comité exécutif de l’association, ajoutant que l’organisation de la rencontre à Bamako «est une marque de confiance et d’amitié envers le peuple malien et son CNO».
Le patron du mouvement olympique malien rendra ensuite un vibrant hommage au président de l’ACNOA pour son bilan à la tête de l’association, avant de dire toute sa fierté de l’engagement des Maliens dans la défense des valeurs olympiques. «Au Mali, témoignera-t-il, la défense de la cause de l’olympisme est un engagement commun et global. Les illustrations de cela sont : la grande compréhension de l’Etat manifestée par l’accompagnement efficace et constant du ministre des Sports, l’adhésion forte des responsables du mouvement sportif, la contribution financière soutenue des entreprises citoyennes Sotelma-Malitel et PMU-Mali et surtout, l’investissement des personnalités à l’instar de la Première dame, Mme Keïta Aminata Maïga».
«La Première dame, soulignera Habib Sissoko, sait se souvenir de l’essence de son pays, une civilisation de tolérance et d’humilité. Pour affirmer la conscience d’une communauté de destin du sport africain, la présidente de l’Académie nationale olympique du Mali et vice-présidente de l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique, a placé la solidarité au cœur de son action. Alliant les exigences de l’étiquette et son engagement au service du sport, Mme Keïta a su devenir la maman de la jeunesse, tout simplement». Et le président du CNOS de conclure : «Bamako entend insuffler vigueur et sérénité à l’ACNOA comme elle l’a déjà fait à de nombreuses organisations régionales et sous régionales».
A l’instar du patron du mouvement olympique malien, le ministre des Sports insistera également sur l’importance de la rencontre et la fierté du Mali d’abriter cette 50è session du comité exécutif de l’ACNOA. «Je ne doute pas, dira Housseïni Amion Guindo, que vos travaux s’inscriront dans la recherche du nouveau souffle dont le sport africain a besoin pour renforcer sa cohésion et résoudre la problématique de la refondation du mouvement sportif africain pour rehausser davantage le prestige des Jeux africains.
Aussi, poursuivra le ministre des Sports, cette concertation doit être perçue comme une occasion de vous préparer pour relever les nouveaux défis, mais aussi et surtout, saisir toutes les opportunités qui s’offrent pour booster le développement du sport africain par l’amélioration de sa gouvernance et la performance des athlètes du continent».
Grand ami du Mali, le président de l’ACNOA, l’Intendant général Lassana Palenfo avouera qu’il est «très heureux et très comblé que cette 50è session du comité exécutif de l’association se tienne à Bamako». «Cette réunion, indiquera-t-il, se veut avant tout, une marque de solidarité et de compassion du mouvement sportif africain à l’endroit du Mali après les derniers événements douloureux et tragiques, qui ont endeuillé le pays et toute l’Afrique» (l’attaque terroriste du camp militaire de Gao qui a fait plus de 60 morts, ndlr).
«Ces actes déplorables, fustigera Lassana Palenfo, sont en porte-à-faux avec nos valeurs olympiques qui promeuvent la paix, la tolérance et la compréhension mutuelle entre les peuples. C’est des attaques dirigées contre toute l’humanité et nos valeurs universelles». Le président de l’ACNOA a salué les actions diplomatiques initiées depuis quelques années par le Mali pour pacifier le Septentrion et qui ont permis de faire des «progrès très concluants et probants».
«Toutefois, suggéra-t-il, nous estimons que le sport demeure un puissant levier qui peut aider tangiblement à consolider et préserver cette paix tant convoitée et espérée, dans une optique d’apporter une contribution susceptible de faire asseoir une sécurité durable, dans cette contrée». Autant le président est fier du travail effectué par la Première dame du Mali, Mme Keïta Aminata Maïga et le président du CNOS, Habib Sissoko, autant il se félicite des «relations harmonieuses qui existent entre les pouvoirs publics du Mali et le Comité national olympique et sportif». Pour Lassana Palenfo, cette communion est postulat important dans la mise en place de programmes et d’actions concertées en faveur du développement sportif et l’épanouissement de la jeunesse».