Désordre foncier dans la Zone aéroportuaire ‘‘Faladiè-EST’’: L’Etat pointé du doigt

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Publié le lundi 6 fevrier 2017 | mali24.info

© aBamako.com par mouhamar
Visite de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Kidal
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine s`est rendue ce vendredi à Kidal, pour s`enquérir de conditions de vie des populations.

Pendant que certains y réclament leurs parcelles, d’autres sont en train de construire malgré l’arme du déguerpissement ostensiblement brandie par les pouvoirs publics.
Dans cette situation délétère, des parcelles sont octroyées par des agents même de l’Etat dans des conditions du reste floues. C’est la confusion totale dans cette partie de la zone aéroportuaire dite ‘‘Faladiè-EST’’, un espace de plus de 1000 hectares.
En effet, dans cette zone, l’Etat et les propriétaires de parcelles et de logements sont à couteaux tirés. Des initiatives sont en vue pour déguerpir ceux qui y ont déjà construit, bien que, murmure-t-on, cette zone ne ferait plus partie de l’espace aéroportuaire.
Des sources concordantes avancent que cette partie de la zone aéroportuaire a été déclassée suite à l’adoption d’un décret présidentiel de 1999 qui a annulé le premier décret datant de 1995. Dès lors l’espace est convoité aussi bien par des particuliers que par l’Etat. C’est dans cette zone que se trouve la localité dite “ Kidal-Courani’’ (nouveau Kidal). En effet, des parcelles seraient octroyées par l’Etat malien aux représentants des groupes armés à Bamako très nombreux dans les parages.
Face à cette situation, les propriétaires de parcelles et de logements réunis au sein d’une association demandent à l’Etat de prendre toute sa responsabilité puisqu’ils détiennent tous des titres fonciers. Ils envisagent très prochainement de nombreuses actions pour se faire entendre.
En attendant, les spéculations continuent de plus belle.
Nous y reviendrons !

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