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Bourem : La députée ‘Chato’ dans l’œil de la terreur
Publié le mardi 7 fevrier 2017  |  le Temoin
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie d`ouverture de la première édition du Festi` Bazin
Bamako, le 04 Septembre 2014 au Palais des sports. Madame le ministre de la culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo a présidé ce jeudi, la cérémonie d` ouverture de la première édition du festival de Bazin (FESTI`BAZIN) qui se tient du 04 au 06 Septembre 2014.Photo: Haidara Aissata CISSE dit Chato, député du parlement malien.
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La coqueluche de la septième région (Gao) n’a sans doute jamais senti d’aussi près la peur et la frayeur, même au plus fort de l’occupation et du temps de ses audacieuses prises de position contre la rébellion au Nord-Mali. Il n’est en effet guère exclu qu’à défaut d’obtenir directement sa peau, les adversaires de la célèbre activiste de la gent malienne s’en prennent impitoyablement – avec une honteuse réussite – à son entourage immédiat. Histoire de l’intimider en créant le vide autour de sa personne ?

En tout cas, certains actes criminels dirigés contre certains hommes de main de la célèbre parlementaire ne semblent tenir ni du hasard, ni ne peuvent passer anodins. Comparables aux films Western d’une certaine époque, la série a récemment ajouté à ses nombreuses victimes un proche assistant de la députée, répondant au nom d’Abba MAIGA.

Ce dernier, depuis près d’un mois, se trouve entre la vie et la mort à l’hôpital de Gao où il est admis suite à un attentat aux relents de règlement de compte. Le forfait a été perpétré dans la nuit du 25 décembre dernier alors que le collaborateur de Mme Haidara, un maillon fidèle et incontournable de ses missions humanitaires et politiques, se rendait à Bourem depuis Bamako. Aux abords de l’entrée de la ville de Gao, à bord d’un véhicule privé avec quatre autres de ses compagnons, ils sont tombés dans l’embuscade de tirs nourris qui les contraignent à s’immobiliser pour être ensuite rançonnés par les assaillants. La ville de Bourem, leur destination, ne sera jamais atteint par l’assistant de l’unique candidate de la présidentielle de 2013, qui n’a pu s’en tirer sans une balle dans les jambes.

L’épisode – quoique suspect – a pu se confondre avec les nombreux cas de banditisme devenus le quotidien des Maliens du nord. On ne saurait en dire autant de l’attaque ayant pris pour cible un autre proche de la même personnalité. Il s’agit de l’un de ses cousins, un orphelin de mère de la rébellion des années 90 qui a été à son tour intercepté entre Gao et Bourem. Bien que formellement identifiés, ses ravisseurs ont bénéficié, selon, nos sources, de protection et des bonnes grâces de milieux dont la terreur se répand même sur les autorités avec des capacités de nuisance à faire trembler l’Etat.

Il s’agit notamment d’intouchables leaders de mouvements arabes dont le règne sur la zone a été récemment démontré par un hold-up inédit sur les joutes communales. Mais peu d’observateurs pouvaient s’imaginer en effet que les enjeux politiques avaient atteint les proportions dans lesquelles la mainmise sur les urnes et leur bourrage, les intimidations d’électeurs et les enlèvements de matériels électoraux, entre autres, annonçaient une inimité politique d’aussi grande envergure que les tentatives d’élimination physique.

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