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Péril sur la conférence d’entente nationale : La démarche suicidaire de Baba Akhib Haïdara en cause
Publié le mercredi 8 fevrier 2017  |  La Lettre du Peuple
Moussa
© aBamako.com par A.S
Moussa Mara préside l’ouverture de la 19è session de l’Espace d’interpellation démocratique (EID)
Bamako, le 10 décembre 2014. Le Premier ministre Moussa Mara qui a présidé l’ouverture de la 19è session de l’Espace d’interpellation démocratique au Centre international de conférences de Bamako.
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En raison du manque de concertations de son président, Baba Akhib Haïdara, de sérieuses menaces planent sur la Conférence d’entente nationale. Très attendue pour sceller définitivement la paix dans notre pays, la Conférence d’entente nationale ne mobilise pas. La responsabilité sans doute en incombe à la méthode du président de la commission d’organisation et non moins Médiateur de la République, Baba Akhib Haïdara.




Pour un événement prévu au mois de mars, il est difficile de voir les actes posés pour garantir son succès. Une communication désastreuse, des thèmes de référence mal ficelés et des acteurs du processus de paix écartés, la commission d’organisation fait tout simplement du sur place. Au sein de l’opinion, la préparation et surtout les enjeux de cette rencontre sont loin d’être connus par les communautés à la base.

Dans ces genres de foras, l’important est d’abord de trouver le juste milieu en impliquant l’ensemble des protagonistes. Ce travail de consultation et de collaboration qui devaient être le point de départ de l’équipe de Baba Akhib Haïdara a été occulté. D’où le peu d’engouement des signataires de l’accord pour l’événement.

Dans les coulisses, on évoque des termes de référence élaborés uniquement par la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et que tout le monde devra suivre à la lettre.

La grande difficulté, c’est surtout l’absence de débat sur la question à quelques semaines de la tenue de la Conférence d’entente nationale. A ce jour, ni la Plateforme, ni la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) n’a confirmé son adhésion à ce qui se trame dans les bureaux de M. Haïdara.
Dans ces conditions, les observateurs misent sur le résultat qui peut découler d’une activité. Une activité censée réunir les Maliens autour de questions fondamentalement à l’origine des rebellions successives dans le Nord du Mali.

Constat d’échec : le vieux Baba Akhib Haïdara a du pain sur la planche. Pourtant, la Conférence d’entente nationale est une disposition de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger.

Abdoul Latif
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