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Oumar Mariko : quand le naturel reprend le dessus
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  Nouvelle Libération
Accusations
© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.
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Sa méthode éprouvée est connue de tous. Tirer à boulets rouges sur ses adversaires politiques. Oumar Mariko renoue avec ses anciennes habitudes depuis son départ de la majorité présidentielle.

Exercice prisé pour l’ancien leader estudiantin : il ne rate aucune occasion pour faire son show. La semaine dernière, face à la presse, il a renoué avec ses anciennes habitudes en s’attaquant à certains de ses adversaires politiques.



Dr. Oumar Mariko a admonesté le ministre Mohamed Aly Bathily, avec lequel il avait pourtant voulu cheminer. Il a brocardé Bocari Tréta, et a criaillé à propos de son soutien à IBK au détriment de Soumaïla Cissé. Avant tout, Mariko s’en est pris à la classe politique : «Je n’ai jamais vu une telle classe politique, sans éthique, sans morale, sans rien du tout».

De Tréta, président du RPM, Oumar Mariko n’attend rien, car ses propos incarnent le mépris et l’arrogance. Plus loin, le député élu à Kolondiéba enfonçait davantage le clou : «Faisons en sorte qu’IBK soit le dernier de ce mouvement démocratique à avoir le pouvoir et qu’il soit à son dernier mandat !» Et de faire cette révélation fracassante : «Au moment où on soutenait IBK, on ne pouvait pas soutenir l’URD. Pas possible ! On ne pouvait pas les soutenir pour des raisons évidentes. On a eu des conflits sérieux avec le FDR qui ne nous rassurait pas. Et pour nous, il ne fallait pas que le FDR passe et c’était une des motivations essentielles de nos militants».

Dans son homélie, Oumar Mariko a également évoqué ses relations avec le ministre Mohamed Aly Bathily sur l’accaparement des terres. En clair, il dira-t-il, Me Bathily voulait un travail solitaire et glisse de plus en plus sur un champ politique. C’est pourquoi le député Mariko désavoue aujourd’hui celui qui était considéré, jusqu’ici, comme son ami, en raison de ses mesures visant à revendre les édifices de l’Etat, avec à la clé, des menaces d’expulsion.

Moumouni Sacko

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