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Grève illimitée des deux syndicats de la justice : Les magistrats du SAM s’apprêtent à déposer leur Président
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  La Lettre du Peuple
Atelier
© aBamako.com par Momo
Atelier de formation sur l`élaboration et la soumission de rapports de la commission Africaine des Droits de l` homme et des peuples.
Bamako, le 17 mars 2015 au bureau du médiateur de la République. M. Boya Dembélé a présidé l`ouverture de l`Atelier de formation sur l`élaboration et la soumission de rapports de la commission Africaine des Droits de l`homme et des peuples.
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Le Comité Directeur du Syndicat Autonome de la Magistrature se prépare à déposer son Président, Cheick Mohamed Chérif Koné, après sa déclaration controversée à la télévision nationale.

En effet, contre toute attente, le Président du SAM a fait une déclaration sur les antennes de la chaine nationale pour annoncer une suspension de la grève illimitée de son syndicat. Cela, malgré la grande majorité de magistrats relevant de son syndicat qui s’était dégagée, lors de son assemblée générale du samedi 3 février, en faveur de la poursuite de la grève. Au cours de cette rencontre, le Comité directeur du SAM avait également réaffirmé sa disponibilité à poursuivre le dialogue avec le gouvernement sur les points de revendications qu’il estime légitimes.



Par conséquent, le Comité a affirmé que les déclarations faites par Cheick Mohamed Chérif Koné en présence de Dramane Diarra n’engagent que leurs personnes. C’est pourquoi il s’est désolidarisé totalement de ces déclarations. Selon lui, par ce comportement déloyal, ces hommes ont violé de façon éhontée les statuts et règlement intérieur du SAM, qui se réserve le droit de prendre à leur encontre les mesures disciplinaires qui s’imposent. Toutes les hypothèses ont été évoquées, notamment la convocation d’un Congrès extraordinaire pour déposer le Président.

Le Comité Directeur du SAM a également informé l’opinion publique nationale et internationale que Cheick Mohamed Chérif Koné et Dramane Diarra ne peuvent plus ni parler, ni agir en son nom du syndicat. Le Comité directeur a aussi demandé aux militants de rester sereins, de se mobiliser et les a exhortés à respecter dans toute sa rigueur la résolution issue de l’Assemblée Générale du 3 février 2017, à savoir le maintien du mot d’ordre de grève illimitée.



Quand le ministre de la Justice jette de l’huile sur le feu

Après la déclaration contestée du Président du SAM à la télévision, le ministre de la Justice, Me Mamadou I Konaté, en a rajouté, en tenant des propos peu diplomatiques à l’encontre des magistrats. En effet, sur les antennes de l’ORTM, le ministre Konaté a menacé de représailles les magistrats, évoquant la possibilité de recruter de nouveaux juges. Des déclarations qui ont ravivé la polémique et qui ont galvanisé les magistrats des deux syndicats.

C’est pourquoi, le lundi 6 février dernier, ils ont convoqué une nouvelle assemblée générale d’information, pour répondre au ministre. En l’absence du Président du SAM, considéré comme un traitre, le Vice-président du principal syndicat de la magistrature, Alou Badra Nanakassé, avec le Président de l’autre syndicat, le Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA), sont montés au créneau pour annoncer qu’ils ne sont nullement intimidés par les fanfaronnades de qui que ce soit.

Au cours de cette assemblée générale, certains sont allés jusqu’à demander la démission du ministre de la Justice. Dans un processus de dialogue, on ne tient pas des propos peu élégants, comme l’a fait le ministre Konaté. Ses déclarations ont contribué à envenimer la situation et ont amené les magistrats à prendre des postures plus radicales.



L’ADEMA et la présidentielle de 2018

«C’est la base qui décidera», dixit l’Honorable Issa Togo

«Ce n’est ni le Président du parti, Pr Tiémoko Sangaré, ni le ministre Empé, ni Dramane Dembélé qui peuvent décider du choix de l’ADEMA concernant la présidentielle de 2018. C’est la base qui décidera. Ce sont les militants qui vont décidere s’il faut présenter un candidat issu du parti ou s’il faut soutenir un autre candidat». C’est la déclaration faite par le Président du groupe parlementaire ADEMA, l’Honorable Issa Togo, lors d’un court entretien que nous avons eu avec lui. Selon lui, un grand parti comme l’ADEMA doit avoir son mot à dire concernant la présidentielle de 2018. Il est formel: son parti ne doit pas faire de la figuration lors de cette échéance électorale. «L’ADEMA doit jouer le premier rôle de cette élection», a-t-il déclaré.

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Rassemblés par la Rédaction
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