Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, a présidé, mardi dernier au CICB, la cérémonie de lancement officiel de l’étude sur le coût de la faim en Afrique : cas du Mali. C’était en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop, celui de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadou Konaté, de la représentante du PAM au Mali, Mme Silvia Caruso, de la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwé, de l’ambassadeur du Canada au Mali, SEM Marck André Fredette et de représentante de l’Union africaine, Dr Margaret Agama-Anyetei.
Cette étude a pour objectif principal de poser le diagnostic sur les effets néfastes de la malnutrition ou la sous-nutrition sur le développement et la croissance d’un pays afin de trouver des voies et moyens à ce fléau. L’étude débutera en fin février et s’étendra sur une période de 6 mois qui pourra être raccourcie. Un Comité multisectoriel sera mis en place en vue de suivre le déroulement des opérations sur le terrain. Les résultats obtenus à l’issue de cette étude permettront aux décideurs politiques de prendre les mesures nécessaires et idoines de lutte contre la malnutrition et la sous-nutrition.
Dans son intervention, le ministre de l’Economie et des Finances a noté que la malnutrition et la sous-nutrition constituent à environ 50% la cause de la mortalité infantile et un manque à gagner énorme pour nos pays. C’est pourquoi, il convient d’œuvrer à l’éradication de la malnutrition dont les causes sont multiples en adoptant un plan multisectoriel, a ajouté Dr Boubou Cissé.
De sont côté, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine s’est réjoui d’être associé à ce grand challenge du gouvernement du Mali pour avoir lui-même coordonné précédemment cette étude dans le cadre de l’Union Africaine. De ce fait, il a réaffirmé sa disponibilité à accompagner les travaux de cette étude en apportant toute son expérience en la matière. Abdoulaye Diop a aussi affirmé que la lutte contre la malnutrition permet de contribuer à la vie économique et sociale d’un pays. Ce qui nécessite une approche multisectorielle et la mobilisation de tous les Partenaires Techniques et Financiers, mais aussi et surtout, de toutes les forces vives de la Nation, a-t-il dit. Les résultats de cette étude donneront des indicateurs importants.
Synthèse
M. KEITA