Selon une source proche du dossier, l’un des auteurs de l’assassinat de l’employé du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gao a été arrêté par les éléments des FAMA, il y a quatre jours.
En effet, un travailleur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été assassiné le 4 janvier dernier, vers le petit soir, par des hommes armés sur une moto dans la ville de Gao. «Les deux hommes armés sur une moto ont ouvert le feu à six reprises sur un employé local du CICR alors qu’il était devant un magasin. L’homme est mort sur le coup et les assaillants sont aussitôt repartis», expliquait un Habitant de Gao ayant requis l’anonymat.
Jean-Nicolas Marti, Directeur du CICR à Bamako, a déclaré à chaud que le drame s’est déroulé en dehors des heures de travail. «Nous cherchons, en ces moments, à déterminer les circonstances de cet assassinat».
Si les circonstances n’ont pas été déterminées, il faut admettre que les forces armées maliennes (les FAMA) ont poursuivi les enquêtes pour pouvoir neutraliser les coupables. C’est ainsi qu’ils ont mis le grappin sur un des deux assaillants. L’intéressé a été arrêté au début de cette semaine dans la Région de Gao. « …l’un des deux meurtriers de l’employé du CICR à Gao a été arrêté par les FAMA il y a trois jours… », a confirmé une source digne de foi. C’est dire que les forces armées et de sécurité nationales du Mali sont au devant des traques et de la lutte antiterroriste dans le Nord du pays.
Par ailleurs, faut-il rappeler que l’acte crapuleux, à savoir cet assassinat d’un agent du CICR, est intervenu quelques semaines après l’enlèvement d’une autre humanitaire de nationalité franco-suisse, Mme Sophie Pétronin. Précisément, c’était le 24 décembre 2016 que cette humanitaire a été enlevée par des hommes armés à bord d’une voiture alors qu’elle était devant sa maison dans cette même ville de Gao.
Aussi, au mois d’avril de la même année 2016, trois employés du Comité international de la Croix-Rouge ont été enlevés par Ançar dine dans la Région de Kidal, avant d’être libérés par leurs ravisseurs.
En 2014, le MUJAO avait enlevé cinq autres employés toujours du CICR lors d’une mission dans la Région de Gao, plus précisément dans une localité située dans le Sud d’Anéfis, sur la route de Kidal. Ces otages avaient été libérés mi-avril dernier à la faveur d’une opération DE vaste envergure effectuée par les militaires français dans la Région de Tombouctou.