Fusillade dans la zone d’orpaillage de Kobadani : Deux frères grièvement blessés par balles

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Publié le samedi 11 fevrier 2017 | Le challenger

© Autre presse par DR
L`orpaillage

Dans la nuit du dimanche 29 au lundi30 janvier dernier aux environs de 22 heures, six bandits armés de pistolets automatiques et de fusil artisanal ont ouvert le feu sur Yacouba Camara et son frère Drissa Camara, âgés respectivement de 20 et 25 ans, dans la zone d’orpaillage de Kobadani dans le Cercle de Kangaba.

Alou Camara, la cinquantaine, ressortissant de Dangassa à 80 kilomètres de Bamako dans la commune rurale de Niagadina, réside à Kobadani avec sa femme et ses deux frères Yacouba et Drissa, depuis un bon moment. Le plus âgé des frères, notamment Alou Camara, évolue dans le commerce d’or tandis que ses deux jeunes frères font de l’orpaillage traditionnel. Une véritable entreprise familiale bien prospère dans cette localité qui n’a pas tardé à les attirer dans le viseur des voleurs et autres bandits de grands chemins.

Dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 janvier dernier, aux environs de 22 heures, trois hommes armés de pistolets automatiques et de fusil artisanal ont braqué le frère aîné Alou chez lui pour lui voler son magot. La tension est vite montée d’un cran devant la ténacité d’Alou Camara. Venus secourir leur frère aux mains des malfrats, les deux victimes Yacouba et Drissa ont été accueillis à coup de fusil.

Les braqueurs ont tiré à bout portant plusieurs fois sur eux avant de prendre la poudre d’escampette, avec la somme de deux millions FCFA. Yacouba, 25 ans, a reçu une balle à la hanche et une double fracture par balle au niveau de la cuisse droite pendant que Drissa, 20 ans, a reçu plusieurs balles de fusil artisanal au niveau de la poitrine et des deux cuisses, criblées de balles.

Selon Alou Camara, les gendarmes de la brigade de Kangaba, alertés, sont venus prospecter les lieux. Une enquête a été ouverte pour identifier et mettre le grappin sur ces bandits de grands chemins.
En ce qui concerne les blessés, ils sont présentement sous soins intensifs à l’hôpital Gabriel Touré.

Bourama Camara

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