C’est l’hôtel Timbuktu qui a abrité la 11ème session ordinaire de l’hôpital du Mali. C’était le lundi 6 février 2017 sous la présidence de Dr Bassidiki Traoré, Président du Conseil d’Administration en présence de Mamadou Adama Kane, Directeur de l’Hôpital du Mali.
Les administrateurs réunis dans la salle de réunion de cet hôtel ont évalué le chemin parcouru et défini les perspectives et les objectifs à atteindre. La session avait à son ordre du jour l’examen du procès-verbal de la précédente session et du rapport d’activités au titre de l’année 2016. Elle était placée sous le signe de l’amélioration de la qualité des soins.
Selon le Directeur de l’hôpital du Mali, l’année 2016 a été marquée par divers goulots d’étranglement comme l’insuffisance des ressources humaines, des ressources financières, la lourdeur des procédures d’approvisionnement, etc. « Cependant, les résultats obtenus sont encourageants. Aussi, nous sommes engagés avec l’ensemble du personnel à continuer à relever les défis », a-t-il promis.
Pour mener à bien les activités durant l’année 2016, l’hôpital disposait de 197 agents, toutes catégories confondues parmi lesquels, 179 sont des agents de l’Etat et 18 des contractuels. Pour combler le besoin en personnel, l’hôpital a aussi utilisé 69 prestataires afin d’appuyer le personnel permanent.
En 2016, l’hôpital a réalisé, entre autres activités, 46 648 consultations sur une prévision de 66 361, soit 70 %. Environ 3,5 milliards de FCFA sont prévus pour le budget 2017, soit une évolution de 28 % par rapport à 2016.
En perceptive, il est envisagé le renforcement des ressources humaines, l’acquisition de nouveaux équipements, le renforcement des capacités d’accueil et de prise en charge des patients. “Dans cette perceptive, nous savons que nous pouvons toujours compter sur l’engagement des administrateurs pour continuer à relever des défis plus grands”. A ce niveau, la radiothérapie qui soulage aujourd’hui des centaines de malades souffrant de cancer doit fonctionner normalement sans panne. Malheureusement, cet appareil ultra moderne tombe en panne souvent, l’hôpital est obligé de faire appel à des techniciens qui viennent de l’extérieur. Alors que les malades ne doivent pas attendre.
L. Fofana