Selon plusieurs sources non officielles, l’un des principaux émirs d’Aqmi, Abou Zeid, aurait été tué au cours de frappes de l’aviation française au nord du Mali. Une information à prendre avec précaution.
Difficile de le savoir avec certitude puisqu’aucune source officielle et non anonyme ne l’affirme. L’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, aurait été tué au nord du Mali lors d’une opération de l’armée française. C’est du moins ce qu’a affirmé, jeudi 28 février, la télévision privée algérienne Ennahar TV, précisant qu’une quarantaine de jihadistes auraient également été retrouvés morts et trois autres faits prisonniers.
Jeudi soir, le site du quotidien français Le Monde, dont un envoyé spécial se trouve à Kidal, est venu confirmer l’information, citant « une source fiable proche des opérations militaires en cours dans le nord du Mali ». Selon le journal, « des frappes aériennes ont eu lieu dans la zone d’Etagho, à quelques dizaine de kilomètres d’Aguelhoc (au nord de Kidal) », dans la région de l’Adrar de Tigharghar. Mais on ne sait pas avec précision quand la mort du jihadiste serait intervenue, sans doute dans les jours qui viennent de s’écouler.
Incertitude sur le sort des otages
De son vrai nom Mohamed Ghdiri, Abdelhamid Abou Zeid est tenu pour responsable de l’enlèvement, le 16 septembre 2010, de sept salariés d’Areva et de Satom à Arlit, dans le Nord du Niger, dont quatre – des Français - sont toujours retenus en otages dans le nord du Mali, vraisemblablement non loin de la région des combats en cours dans le cadre de l’opération Serval. Au cours des derniers mois précédent l’intervention française au Mali, les négociations pour les faire libérer n’avaient pas abouti.... suite de l'article sur Jeune Afrique