Il n’a que 27 ans. Tout d’un coup, il est devenu très tristement célèbre au Québec et au Canada en entrant étonnamment dans la ténébreuse cour des terroristes armés. Ce jeune étudiant en sciences politiques, du nom de Alexandre Bissonnette, ne cachait pas son opposition à la politique d’immigration de sa nation réputée ouverte aux étrangers comparativement à plusieurs pays occidentaux. Aucun de ses proches ne soupçonnait sa capacité d’exprimer son désaccord par la violence meurtrière.
C’est le dimanche 29 janvier, vers 19h45, que ce jeune homme, ayant une arme à feu, a fait irruption dans une mosquée où des musulmans effectuaient leur dernière prière du jour. Sans état d’âme, il a ouvert le feu qui a causé 6 morts et une dizaine de blessés dont 5 sont dans un état grave. Il a pu précipitamment s’enfuir dans son auto et aller se garer un peu plus loin au bord d’une autoroute pour appeler lui-même le numéro des services de police.
Il leur a dit sa tuerie commise dans la mosquée en leur indiquant sa position. Arrêté par des policiers, ce jeune étudiant devenu subitement terroriste, a comparu le lendemain lundi devant la justice sous 11 chefs d’accusation : 6 pour « Meurtre au premier degré » et 5 autres pour « Tentative de meurtre en utilisant une arme à feu à autorisation restreinte ».
Dans la nuit de cet évènement tragique, plusieurs hautes personnalités de la province du Québec et du Canada ont rigoureusement condamné ce carnage sans pareil dans ce pays très respectueux de la liberté d’association, d’expression et de religion de chaque personne. La rédaction du journal Option adresse ses condoléances aux parents, amis et collègues des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
La Rédaction