Cette information a été donnée par les responsables du ministère de la Santé lors d’une conférence de presse. Elle fut animée par le Conseiller technique, Dr Salif Samaké, et le Directeur national de la Santé, Dr Mama Koumaré.
La maladie à syndrome hémorragique ne serait pas du tout contagieuse, encore moins épidémique. C’est du moins l’assurance que les responsables du département de la santé donnent par rapport à cette maladie dont trois cas et un mort sont enregistrés dans le district sanitaire de Goundam.
Selon le Directeur national de la santé, le Dr Mama Koumaré, le mercredi 1er février, dans l’après-midi, la Direction nationale de la santé a été saisie de la notification de trois cas de syndrome hémorragique survenus dans le district sanitaire de Goundam, dans la région de Tombouctou. A ses dires, le 1er cas est un cultivateur âgé de 60 ans. Il a été reçu le vendredi 27 janvier dernier au Centre de santé de référence de Goundam, pour épitaxie (saignement du nez) et gingivorragies (saignement des gencives), avec une température de 37°5 C. Le malade en question vient du village de Fatakara, commune rurale de Hangabera, localité située à 10 km de Goundam. « Le sujet est décédé le 28 janvier, c’est-à-dire le lendemain de son admission au Centre de santé de référence », a regretté le conférencier.
Il dira que le deuxième cas est un berger de 60 ans, un ressortissant de M’Bouna, commune du même nom, située à 60 ans km de Goundam. L’intéressé a été reçu le samedi 28 janvier pour épitaxie avec une température de 37°4C. Selon l’autorité compétente, l’état de santé de ce dernier est heureusement satisfaisant du début de la prise en charge à ce jour.
Le 3e cas est une femme de 50 ans, ménagère résidant à Tilemsi. Elle a été reçue au Centre de santé de référence le 28 janvier pour épitaxie et pétéchies (saignements sous-cutanés) abdominales et au membre supérieur droit, accompagnés de méléna (selles noires). Au moment de son admission à l’hôpital, sa température était de 37°2C. Mais selon les conférenciers, son état général, à la date d’aujourd’hui, s’est amélioré après institution d’un traitement adéquat.
Comme mesures sanitaires prises pour la circonstance, il y a eu un prélèvement de sang chez chaque patient. Des examens pour le paludisme et la fièvre typhoïde ont été effectués sur place. Ce qui a donné les résultats suivants: pour le premier cas: paludisme et typhoïde positifs ; deuxième cas : paludisme et typhoïde négatifs ; et pour le troisième et dernier cas : Paludisme : négatif ; Typhoïde : positif. Les prélèvements de sang ont été envoyés à l’Inrsp pour des examens complémentaires.
Karamoko Dembélé (Stagiaire)