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Dans les roches de l’Adrar de Tigharghâr, une bataille cruciale est engagée
Publié le vendredi 1 mars 2013  |  LeMonde.fr


© Getty Images par DR
Des soldats montent la garde à l`Lumouda Patrice rond-point, à 500m de l`ORTM du Mali la station de radio, à Bamako


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Ceux qui ont eu l’occasion de s’y rendre s’accordent sur un point : l’Adrar de Tigharghâr semble avoir été spécialement créé par le dieu des rébellions pour abriter des combattants en guerre contre des forces conventionnelles. Dans le massif rocheux, il coule une eau abondante, qui fait pousser une végétation épaisse, des avantages déjà précieux dans cette région de soif et d’aridité où boire et se cacher sont une affaire de vie ou de mort.

De plus, des rochers y ont judicieusement été creusés par la nature pour fournir de nombreux abris. Historiquement, l’Adrar de Tigharghâr a été un lieu de refuge pour les rébellions touareg combattant l’armée malienne ou la puissance coloniale, la France. Aujourd’hui, c’est dans ce massif que se livre une phase cruciale de l’opération militaire française en cours contre les rebelles islamistes alliés d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

RÉORGANISATION PARTIELLE DES REBELLES

La première partie de l’intervention française au Mali avait été un défi de logistique et de vitesse, une opération de mouvement de plusieurs semaines pour bousculer les alliés d’AQMI à travers le pays, jusqu’au fleuve Niger et aux villes principales qui se trouvent sur ses berges, de Tombouctou à Gao. Les combats dans cette période ont été marginaux. Les rebelles évitaient l’affrontement, abandonnant les villes après avoir subi des frappes aériennes. Une partie des hommes du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), d’Ansar Eddine (mouvement qui a éclaté depuis) et de certains de leurs alliés d’AQMI se sont donc dispersés dans plusieurs zones du nord Mali, passant pour certains dans les pays voisins, tout en s’efforçant d’échapper à la surveillance aérienne.
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