Le président de l’ADEPM, Dr Aboubacar Sidiki Fomba à propos de l’alternance en 2018 « Un second mandat du président IBK sera catastrophique pour le Mali »

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Société

Publié le lundi 13 fevrier 2017 | Le Pays

Le président de l’Alliance démocratique du peuple malien (ADEPM), Dr Aboubacar Sodiki Fomba a animée, le samedi 11 février, à son siège à Niamakoro, une conférence de presse au cours de laquelle, il s’est prononcé sur l’évolution sociopolitique de notre pays.

A l’entame de ses propos, le conférencier a évoqué la nécessité d’engager de grandes réformes à travers un rassemblement dénommé « Congrès extraordinaire du peuple malien » afin de faire des retouches profondes au système démocratique de notre pays qui sera basé sur nos réalités socio-économiques et culturelles.

Par rapport à la question relative aux prochaines élections de 2018, il a appelé les leaders politiques à prôner l’alternance. Car, dit-il, un second mandat du président IBK sera catastrophique pour le Mali. Et de proposer l’installation d’un gouvernement de transition à la suite des conclusions du Congrès du peuple malien avec premier ministre issu des rangs de la société civile muni d’une feuille de route pour sortir notre pays de l’abime. Avec cette décision le prince de Sébénicoro sortira par la grande porte. « Sinon, l’Harmattan de la révolution populaire se prépare très sérieusement. Ceux qui réclament un deuxième mandat de IBK sont les ennemis du président lui-même et du Mali. Nous savons tous que même étant en très bonne santé la gestion du Mali post-crise s’avère très difficile à fortiori pour un président diminué par la maladie », a-t-il martelé.

De son analyse, le président IBK avec sa santé fragile doit se reposer pour le bonheur de tous ses concitoyens tout comme les présidents Moussa Traoré, ATT et Alpha Oumar Konaré.

Evoquant la question de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, Dr Fomba est formel : « Le document signé entre le Mali et les groupes armés du nord est un accord qui tue plus que la guerre. Nous ne pouvons pas construire ce pays dans le mensonge et dans la complaisance. L’unité constructive d’accord mais pas une union des forces politiques pour continuer à faire endormir le peuple malien ».

Et d’exhorter nos concitoyens au travail. Selon lui, les Maliens doivent accepter de souffrir pour amorcer le développer réel de notre pays. Pour finir, il a répondu aux détracteurs de l’ancien premier ministre Moussa Mara. « Si Moussa Mara doit quelque chose à IBK, ce dernier également doit le double à l’ancien président Alpha Oumar Konaré, ainsi va la vie. Au contraire, c’est le président IBK qui doit tout à Moussa Mara pour avoir sauvé son régime d’une éventuelle insurrection populaire », a-t-il conclu.

Mama PAGA

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