La Conférence d’Entente nationale qui se tiendra en mars prochain est un grand rendez que nul ne doit rater car elle permettra, d’ouvrir un débat approfondi entre les composante de la Nation malienne sur les cause profondes du conflit au nord de notre pays. Elle sera une force de proposition et non un obstacle à cette paix si indispensable pour le développement de notre pays.
Formulée avec la condescendance toute teintée de mépris, propre à une certaine vanité occidentale ou avec la légèreté souvent inconsciente de bien des africains, la réflexion sur notre relation au temps aboutit toujours à une conclusion peu flatteuse. Sans l’absolue maîtrise du temps, il n’est guère possible de dompter les éléments de la nature, les évolutions des sociétés, voire de réaliser les révolutions pacifiques que nous imposent les accélérations soudaines de l’histoire.
Cette maîtrise exige que les étapes de toute évolution soient respectées à la manière de l’horloge. Notre classe politique saisit elle aujourd’hui sa responsabilité propre et personnelle directe dans la période cruciale qui s’ouvre ?
Au miroir de l’occidento-centrisme, les noirs ne sont pas mûrs. De ‘’grands enfants’’ vous dit-on ! Gens de Folklore avec une neutralité primitive impropre à la démocratie. La réflexion des ‘’Nations démocratiques’’ nous renvoie impitoyablement à l’image d’une immaturité d’ordre génétique qui est l’un des fondements philosophiques de l’Afro pessimisme.
Les hommes politiques sont-ils conscients de l’effet dévastateur d’une telle imagerie et de la nécessité pour eux, d’asseoir leur l’effet dévastateur d’une telle imagerie et de la nécessité pour eux, d’asseoir leur légitimité vraie par l’intégration de leur action dans un chronogramme qui réfute les stratégies de l’instant et les calculs de boutiquier ?
La conférence d’Entente Nationale convoquée pour mars prochain par le Président de la République sera une occasion utile pour les Maliens de tester tous ces hommes qui prétendent conduire son destin.
Au-delà du discours récurrent sur les libertés et la démocratie, il s’agira pour la classe politique d’accomplir son devoir de génération envers la nation. Notre ambition collective pour une société de liberté, de justice sociale et de partage implique la construction patiente d’un système politique original ancré dans nos valeurs de civilisation.
Toutes les transformations en cours, malgré leurs imperfections-visent à la renaissance de notre pays dans un environnement international complexe et parfois insidieusement hostile.
La jeunesse des institutions, les mutations politiques sont des défis qui nous obligent à trouver des réadaptations pour moderniser la vie politique, consolider la démocratie tout en préservant la paix sociale et l’unité nationale.
La Conférence d’Entente Nationale peut à coup sûr contribuer à sortir notre pays des différentes crises qu’il traverse. Elle doit donc transcender les contingences partisanes pour façonner un avenir partagé pour mieux asseoir les bases historiques d’un consensus.
Concrètement, elle visera à renforcer la cohésion nationale et une participation de qualité à la vie citoyenne.
La Conférence d’Entente nationale qui se tiendra en mars prochain est un grand rendez que nul ne doit rater car elle permettra comme le disait le Président de la République, d’ouvrir un débat approfondi entre les composante de la Nation malienne sur les cause profondes du conflit au nord de notre pays. Elle sera donc une force de proposition et non un obstacle à cette paix si indispensable pour le développement de notre pays.