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Rétrospective : Discours d’adieu de Barack Obama (3ème partie)
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  Infosept
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© AFP par DR
Sommet Etats Unis - Afrique
Mercredi 6 Août 2014. Etats-Unis, Washington. Photo: Barack Obama, président américain.
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« Le taux de personnes sans assurance maladie n’a jamais été plus bas. Les coûts des soins de santé n’augmentent plus aussi vite qu’auparavant. Et je l’ai dit, je serai toujours derrière ceux qui voudront améliorer encore notre système de protection sociale. Parce que, après tout, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi de servir la communauté : pour améliorer la vie des gens. Malgré tous les progrès que nous avons réalisés, nous savons que ce n’est pas suffisant. Notre économie ne fonctionne pas bien lorsque quelques-uns prospèrent davantage que la classe moyenne. Et que, derrière, beaucoup ne peuvent rejoindre cette classe moyenne. Les inégalités flagrantes sont dangereuses pour la démocratie.

Alors que 1 % des Américains les plus riches ont amassé la plus grande part de la richesse et des revenus, trop de nos familles sont encore laissées pour compte. Le travailleur d’usine licencié, la serveuse ou l’infirmier doivent lutter pour payer leurs factures. Ils peuvent être convaincus que leur gouvernement ne sert que l’intérêt des puissants. C’est dangereux, car cela fait le jeu du cynisme. Il n’y a pas de solutions simples à ce problème. Notre économie ne doit pas seulement être libre, mais être juste.

Les dangers ne viennent pas de l’étranger, mais de la robotisation qui rendra obsolètes beaucoup de bons emplois de la classe moyenne. Et nous devrons forger un nouveau pacte social pour garantir à tous nos enfants l’éducation dont ils ont besoin. Il faut donner aux travailleurs le pouvoir de se syndiquer pour de meilleurs salaires. Mettre à jour nos filets de protection sociale. Faire plus de réformes des impôts afin que les sociétés et les individus qui profitent le plus de cette nouvelle économie n’évitent pas leurs obligations envers le pays qui a rendu possible leur succès. Nous pouvons discuter de la meilleure façon d’atteindre ces objectifs. Mais nous ne pouvons pas être complaisants sur les objectifs eux-mêmes. Car si nous ne créons pas d’opportunité pour tous, la désaffection et la division bloqueront nos progrès. Il y a une seconde menace pour notre démocratie. Et celle-ci est aussi vieille que notre nation elle-même.

Après mon élection, on parlait d’une Amérique post-raciale. Et une telle vision, bien intentionnée, n’a jamais été réaliste. Je sais que les relations raciales sont meilleures qu’il y a 10, 20 ou 30 ans, peu importe ce que certains disent. Vous pouvez le voir non seulement en statistiques, vous le voyez dans l’attitude des jeunes Américains. Mais nous avons des progrès à faire. Si les questions économiques restent une lutte entre une classe moyenne blanche et une minorité indigne, les ouvriers se battront et les riches se retireront dans des enclaves privées. Si nous n’investissons pas dans l’éducation des enfants d’immigrants, simplement parce qu’ils ne nous ressemblent pas, nous diminuerons les perspectives de nos propres enfants – parce que ces enfants bruns représenteront une part de plus en plus grande de la main-d’œuvre américaine. »
A suivre…

Youssouf Sissoko
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