Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Lala Keita, une bénéficiaire de la démolition a Sénou Hérémakonon-II : “J’ai un TF de 21 ans…”
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Comment


Lala Kéita, représente de la famille Keïta, accuse les déguerpis d’avoir illégalement occupé sa parcelle bâtie sur neuf hectares. “J’ai un titre foncier sur mon domaine depuis 1996“, précise-t-elle.

Accusée d’avoir démoli illégalement 55 concessions dans la zone Hérémakono II de Sénou, le jeudi dernier, Lala Kéita, représente de la famille Keïta, reste ferme sur sa propriété. Et de nous présenter les documents administratifs et judiciaires justifiant ses propos.



Selon elle, la parcelle appartenait à son défunt père, Abdoulaye Kéita. Ancien chef de village de Badalabougou, transporteur de profession, Abdoulaye Keita avait acquis la parcelle de dix hectares en 1990.

“L’espace faisait dix hectares. Mon père a eu son premier titre provisoire en 1992 avec le numéro 877. Puis le vrai titre en 1996. Et au cours de l’établissement de certains papiers, nous avons été obligés de vendre un hectare à un certain Djibril Coulibaly. Donc je n’ai pas cassé quinze hectares. Il y a eu tout au plus un ou deux hectares cassés. Les occupants n’ont pas dit la vérité. Ils se sont installés illégalement. Avec tous mes documents administratifs, personne ne peut s’en prendre à moi sur cet espace”, déclare-t-elle.

“Mon père avait réalisé un puits, un enclos et des bornes. Quand les gens ont commencé à occuper, j’ai demandé à plusieurs reprises à dialoguer avec eux mais ils n’avaient jamais voulu m’écouter. Alors que je dispose de tous les documents selon le code foncier. Nous sommes allés au tribunal à Kati, à Koulikoro et à Bamako. Toutes ces instances m’ont donné raison. Je reste sur ma position unique. Cet espace, je ne le laisse point, car c’est notre héritage”, martèle-t-elle.

Adama Diabaté, Stagiaire

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment