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Réunion des chefs des parties signataires de l’accord : des avancées, mais
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A S
Session du Comité de suivi de l’Accord
Bamako, le 10 février une session du Comité de suivi de l’Accord a eu lieu au CICB
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Il s’est tenu vendredi dernier à Bamako une réunion de la dernière chance des chefs politico-militaires des parties signataires pour sauver l’accord de paix d’Alger. Si des solutions ont été trouvées notamment en ce qui concerne le déploiement des autorités intérimaires et la mise en place progressive des patrouilles mixtes, des points restent toujours sans solution.

La réunion de la dernière chance des chefs politico-militaires des parties signataires pour sauver l’accord de paix d’Alger, tenue vendredi dernier à Bamako, a permis des avancées dans la résolution des problèmes de blocage de la mise en œuvre de l’accord de paix. Ainsi, la répartition des régions et la désignation des autorités intérimaires qui constituaient des points de blocage récurrents ont été formellement déterminées.



“La réunion d’aujourd’hui [vendredi, Ndlr] a permis enfin d’arriver à un accord sur la répartition des régions. La CMA obtient Tombouctou. La Plateforme [pro-Bamako, Ndlr] emporte Gao. La présidence des trois autres régions n’est pas encore choisie, ce sera des discussions à venir”, a expliqué à RFI, Bilal Ag Cherif, l’un des présidents de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

Pour les trois autres régions, Kidal, Taoudéni et Ménaka, c’est le gouvernement qui proposera des noms pour la présidence des autorités intérimaires. Des décisions importantes qui risquent de provoquer d’autres remous puisque les dissensions au sein de la CMA n’ont pas été réglées. Mais pour Harouna Toureh, de la Plateforme, l’essentiel est là : le dialogue a repris.

“Les discussions d’aujourd’hui ont été très fructueuses. Elles ont permis d’aborder des questions qui étaient difficiles à l’origine et qui portaient sur essentiellement l’absence de communication, l’absence de dialogue. Maintenant, nous avons l’occasion de nous retrouver ensemble entre parties maliennes à travers un cadre permanent”, souligne-t-il.

Le nouveau calendrier prévoit que toutes ces dispositions doivent être mises en place de manière progressive dès la semaine prochaine. Les autorités intérimaires dans la semaine du 13 au 20 février et les patrouilles mixtes à partir de la fin février à Gao, Kidal et Tombouctou. Un programme ambitieux, sûrement trop, estime hors micro une partie de la Médiation internationale. Mais attendons de voir.

M. D.
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