Le processus de sortie de crise au Mali est désormais sur la bonne voie. La dernière réunion du Comité de Suivi de l’Accord pour la Paix (CSA), tenue à Bamako, la semaine dernière, l’atteste à suffisance. Au cours de cette réunion, l’unanimité a été faite de cesser tous les actes d’hostilités et de provocation pour donner la chance au dialogue.
Qualifiée de réunion de tous les espoirs, la dernière rencontre du CSA a comblé aux attentes du gouvernement malien. Non seulement elle a vu la participation de tous les acteurs impliqués dans le processus mais aussi il y a été enregistré l’engagement solennel de tous à cesser les hostilités. Pour ce faire, il a été demandé à chaque entité de jouer sa partition à savoir le Gouvernement du Mali, la Plateforme et la CMA.
A partir de ces engagements, on peut dire que les inquiétudes des uns et des autres sur les attaques à répétition pourront connaitre maintenant leur épilogue. Car, ces attaques qui sont à la base des hostilités entre les groupes armés ont créé la méfiance des uns envers les autres. Ce qui décourageait le gouvernement à mener le dialogue entre acteurs.
Aujourd’hui, la confiance semble revenir en leur sein avec l’engagement solennel des différents acteurs à privilégier le dialogue entre acteurs. Le bout du tunnel de la crise s’approche si l’on en croit aux propos des Représentants de la CMA qui ont promis de mener de larges campagnes d’information et de sensibilisation à la base afin que cessent ces attaques. Une façon pour eux de donner la chance au dialogue pour une sortie rapide de la crise.
En effet, du côté de la Plateforme, c’est le même engagement à privilégier le dialogue entre acteurs. Le déplacement de Me Haroun Toureh à Kidal en dit long sur la volonté de son groupe à faire la paix des braves. Dans la capitale de l’Adrar des Ifogas, il a eu des échanges avec les Responsables de la CMA qui ont apprécié à sa juste valeur sa démarche et ont promis de s’inscrire dans cette logique. Un pas décisif vers la paix, disons-nous.
«La dernière réunion du CSA tenu ici à Bamako a conforté les engagements pris par les groupes armés à Kidal. Si les choses évoluaient ainsi, le Mali peut aspirer à une paix définitive dans un futur proche. Il revient aux acteurs…», a affirmé un participant à la réunion du CSA ayant requis l’anonymat.
A partir de ce moment, on peut dire sans risque de se tromper que les Maliens sont pressés de tourner la douloureuse page de l’attentat du Camp du MOC de Gao. L’heure est au recollage des morceaux et repartir sur des nouvelles bases beaucoup plus prometteuses pour rétablir la paix si chère au Peuple malien. C’est à cela que s’attèle le Régime d’IBK qui multiplie les belles initiatives allant dans la quête de cette paix.
Ambaba de Dissongo