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12ème session du Conseil d’Administration de l’ANAM: Cap sur l’adaptation du RAMED aux défis de l’heure
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  Le Sursaut
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La salle de conférence de la maison des ainées, a abrité, le jeudi 09 février dernier, les travaux de la 12ème session ordinaire du conseil d’administration de l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM). Avec au menu : l’examen du rapport d’activités 2016, du projet de budget/programme d’activités 2017 et l’amélioration du RAMED pour mieux faire face aux nouveaux défis. C’était sous la présidence, du secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Samba Alhamadou Baly, non moins président du conseil d’administration de l’ANAM.




La 12ème session ordinaire du conseil d’administration de l’ANAM, tenue le jeudi 9 février dernier à la Maison des ainées, avait pour objectif d’examiner le rapport d’activités 2016 et le projet de budget/programme d’activités 2017. Mais outre ces deux points essentiels, les administrateurs se sont penchés sur l’adaptation du RAMED aux nouveaux défis. Dans son discours d’ouverture, le président du Conseil d’Administration de l’ANAM, Samba Alhamadou Baly, a précisé le Régime d’Assistance Médicale (RAMED), a rendu possible la prise en charge avec promptitude des blessés de l’attaque du camp du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) à Gao, le 18 janvier dernier.
Et selon lui, le Régime d’Assistance Médicale(RAMED) est une réponse ambitieuse et positive à la gestion de certains cas d’urgence.
Raison pour laquelle, dit-il, il est important de réviser les textes qui régissent le RAMED. Et ce, afin de permettre l’extension du bénéfice du RAMED aux blésés des conflits armés et des victimes de catastrophes naturelles. Mais aussi pour permettre le rallongement du délai du bénéfice du RAMED d’un an à trois ans à ces victimes.
A ces dires cette modification a pour but de permettre à l’ANAM de faire face aux défis de l’heure. Toute chose, qui dit-il, démontre l‘engagement du département de la Solidarité et de l’Action Humanitaire à faire de ce dispositif un véritable outil de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale gage d’une cohésion nationale.
Ce geste de l’assemblée nationale, poursuit –il, est le couronnement d’activités intenses menées au cours de l’année 2016 et qui ont permis l’immatriculation au RAMED de 95 322 personnes. Qui ont déjà bénéficié des soins médicaux gratuits dans les différentes structures publiques et communautaires de santé.
Selon lui, cela est le fruit d’une collaboration renforcée entre l’ANAM, les Directions centrales du Développement Social, de la protection Sociale et de l’économie Solidaire et leurs services déconcentrés, de l’arrimage au programme JIGISSEMEJIRI et de l’appui de l’UNICEF.
Cependant pour le PCA, Samba Alhamoudou Baly, malgré quelques avancées il y a toujours des insuffisances à corriger. Au nombre desquelles : la rupture du stock de médicaments en DCI au niveau de certaines structures sanitaires, la faible mobilisation des contributions des collectivités territoriales et le difficile accès de certaines localités du nord et du centre du pays en raison de l’insécurité.
Pour faire face à ces difficultés, selon lui, la Direction Générale de l’ANAM a élaboré un plan de travail au titre de l’année en cours 2017, conformément aux principes de la région axée sur les résultats, les missions/produits assignés au RAMED et intégrant des actions de modernisation de son outil de travail.
Par ailleurs, il a assuré que le cap est désormais fixé sur l’opérationnalisation du RAMED sur toute l’étendue du territoire national.
« Cette opérationnalisation sera soutenue par une mobilisation de ressources additionnelles et le renforcement de la collaboration et du partenariat avec les acteurs intervenants dans le domaine » a-t-il affirmé.
Moïse Keïta
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