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Mali : pas le bienvenu, Giresse pourrait prendre la porte
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  afrik-foot.com
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie de signature de contrat du nouvel Entraîneur des aigles, Alain Giresse
Bamako, le 19 mars 2015. FEMAFOOT. Le Technicien français, Alain Giresse s`engage pour le Mali jusqu`en 2017.
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Alors que le président de la Fédération malienne (Femafoot), Boubacar Diarra, lui déconseille de revenir à Bamako pour sa sécurité, le sélectionneur du Mali, Alain Giresse, est clairement poussé vers la sortie. "Le plus simple pour nous serait qu’il démissionne", a lâché le dirigeant.
Ça sent le roussi pour Alain Giresse. Critiqué pour ses choix durant la CAN 2017, bouclée par une élimination au premier tour, le sélectionneur du Mali ne bénéficie plus de la confiance de ses dirigeants. "Tout dépend du comité exécutif, nous sommes dans la réflexion. Son contrat court jusqu’en novembre 2017. Mais un contrat est fait pour être cassé lorsque les deux parties ne sont pas d’accord. Le plus simple pour nous serait que Giresse démissionne. S’il ne veut pas, il nous faut aller vers des négociations à l’amiable, en espérant qu’on va trouver un bon compromis", a lancé le président de la Fédération malienne (Femafoot), Boubacar Diarra, devant les médias.

Mais pour l’instant, le dirigeant déconseille au technicien français de remettre les pieds au Mali ! "Personne n’a interdit à Giresse de revenir au Mali. Cependant, je ne peux lui garantir sa sécurité. L’atmosphère ambiante à Bamako ne lui permet pas de circuler. En arrivant, même des bagagistes peuvent l’agresser. Je ne peux pas mettre un policier derrière lui à chaque coin de rue. Alors je lui ai demandé de patienter un peu, le temps que les gens métabolisent leur rancœur", a ajouté Diarra.

Au cœur des critiques, figurent les choix de l’ancien Bordelais à la CAN 2017. Le technicien de 64 ans a régulièrement été accusé d’opter pour une formation trop frileuse, tardant notamment à lancer le jeune Yves Bissouma. Et même si le capitaine Yacouba Sylla a dédouané le coach et mis en avant les problèmes logistiques, la grogne monte à Bamako, surtout que les Aigles sont derniers de leur groupe de qualification au Mondial 2018 avec un point pris après deux journées. Ce contexte électrique n’augure rien de bon pour l’ancien coach du Sénégal qui avait quitté les Lions de la Teranga dans une ambiance tout aussi tendue il y a deux ans.


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