La 12e édition du festival Reggae du Mali a tenu en haleine les rastas et les admirateurs du mouvement les 09, 10 et 11 Février 2017 au Musée national du Mali. Durant trois jours, à travers des conférences débats et le géant concert live de la clôture, les idéaux de Bob Marley ont été prêchées afin que la jeune génération, les dirigeants du Mali et d’Afrique s’en servent pour bâtir un Mali et une Afrique de paix, offrant la chance à tous de s’épanouir dans un environnement paisible.
« Ce festival qui est en sa 12e édition est un crédo pour véhiculer les messages de Robert Nesta Marley qui a toujours souhaité une cohésion sociale sur la planète terre », a affirmé Aminata Sangaré dite King Mamy, la présidente de la commission d’organisation du festival. Elle a fait savoir que Marley rêvait d’un monde juste. « Ne disait-il pas que sa seule richesse est la vie », rappelle-t-elle.
La présidente de la commission d’organisation a signalé qu’elles ont initié ce festival afin de véhiculer les idéaux de Bob Marley un homme qui durant toute son existence s’est bâti pour le droit des peuples opprimés. King Mamy a soutenu que si les jeunes s’inspirent des œuvres du king du reggae Bob Marley qui a vendu plus de 2000 disques durant sa riche carrière, le droit de chacun sera préservé. La présidente de la commission d’organisation de la 12e édition de Mali festi reggae a évoqué le combat panafricaniste de Bob Marley qui rêvait d’une Afrique unie d’où le titre ‘’Africa United’’. Une unité qui reste toujours d’actualité si le continent veut emprunter le chemin du développement escompté, ajoute-t-elle.
Durant le festival, des conférences débats furent organisées sur des thèmes comme : L’école malienne, quel avenir ? Sur le Sida qui est toujours entrain de faire ravage surtout chez les jeunes etc. le géant concert live de la clôture, le plat de résistance de Mali festi reggae qui a regroupé les sommités du reggae malien comme Koko Dembélé, Aziz Wonder et d’Afrique, a tenu en haleine le public jusqu’à l’aube. Signalons que des diplômes de reconnaissance furent remis aux précurseurs du reggae malien.