Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Promotion des droits de l’homme au Mali: Bientôt la création d’une direction générale des droits humains
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  Le Républicain
La
© aBamako.com par FS
La CNDH lance la 5è édition de la semaine des Droits de l’Homme
La salle de conférence de la la Faculté de Droit Privé de Bamako a abrité le Mardi 6 Décembre 2016, la Cérémonie de lancement officiel de la 5è édition de la semaine des Droits de l’Homme. Photo: Me Mamadou I. Konaté
Comment


La cour constitutionnelle du Mali a servi de cadre le samedi 11 février 2017, à la cérémonie de clôture de la 4ème session annuelle de formation en droit international pénal et droit international des droits de l'homme placée sous le thème : « Les défis rencontrés par la Cour Pénale Internationale (CPI) ».

Cette session de formation est organisée conjointement par la Fondation René Cassin, Institut International des Droits de l'Homme (IIDH), la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF), et la Division des Droits de l'Homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), avec le soutien de l’Observatoire international de la démocratie et de la gestion des crises et conflits (OIDEC) et du Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC) de l'ambassade de France au Mali. Au cours de cette cérémonie de clôture, le ministre de la justice, Mamadou Ismaël Konaté a informé de la création d’une direction générale des droits humains d’ici la fin de l’année 2017.

La cérémonie de clôture était présidée par la présidente de la cour constitutionnelle du Mali, Manassa Danioko, en présence du ministre de la justice, des droits de l’homme, garde des sceaux, Mamadou Ismaël Konaté, de la directrice régionale Afrique de l’ouest, Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF), Inge Herbert, du Directeur de la division des droits de l’homme de la Minusma, Guillaume NGefa et de nombreuses autres personnalités.

L'objectif de la session de Bamako est d'offrir à un public francophone, originaire de la zone sahélo-saharienne et issue de la famille judiciaire, des organisations de droits de l'homme et des forces de l'ordre ainsi qu'aux officiels gouvernementaux, un accès à un enseignement d'excellence dans le domaine du droit international des droits de l'Homme et du droit international pénal et de contribuer à la promotion de ces derniers dans le cadre des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions.

Lors de la conférence de clôture animée par la présidente de la cour constitutionnelle, Manassa Danioko, elle a mis l’accent sur les défis auxquels la cour pénale internationale est confrontée. Cette formation, dit-elle, au delà de renforcement de capacité des participants, contribue à vulgariser les droits humains. A l’en croire, le Mali n’est pas un pays en guerre. Parlant de son institution, elle a fait savoir que les décisions de la cour constitutionnelle sont insusceptibles de recours.

Quant à Guillaume NGefa, Directeur de la division des droits de l’homme de la Minusma, au cours de la formation, les questions d’actualités liées aux droits de l’homme ont été traitées. «Le respect des droits de l’homme n’est pas un obstacle pour la lutte contre le terrorisme », a-t-il conclu. La directrice régionale Afrique de l’ouest, Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF), Inge Herbert a remercié l’ensemble des organisateurs dont l’équipe de la Minusma qui ont œuvré pour la réussite de la formation. Mme Elsa Zimmer de la Fondation René Cassin a fait savoir que près de 90 participants ont été retenus sur 300 dossiers. Au terme du test final, il y a eu 77% de réussite.

Et la première place est revenue à l’avocate malienne, Mariam B Traoré qui a eu 20/20. Le ministre de la justice a invité les participants de cette session de formation d’aller à rencontre du savoir. « Le ministère de la justice a deux initiatives assez fortes qui peuvent être soutenues par les uns et les autres : c’est la création d’un institut de droit humain virtuel, c’est aussi d’ici la fin de l’année, la création d’une direction générale des droits humains. Nous rêvons d’un pays de droit qui puisse prendre en compte la problématique des droits humains pour évaluer l’ensemble des projets économiques et sociaux », a conclu le ministre.

Aguibou Sogodogo
Commentaires