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Commémoration de la journée mondiale de la radio au Mali: Faire de la radio un instrument de consolidation de la paix
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  Le Républicain
URTEL:
© aBamako.com par FS
URTEL: la formation aux médias sociaux
L`URTEL a organisé du 4 au 6 Août 2015, la formation des acteurs de la société civile aux médias sociaux à la Maison de la presse.
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La journée mondiale de la radio a été célébrée au Mali le lundi 13 Février 2017 à la maison de la presse via une conférence débat animée par Tiona Mathieu koné et Martin Faye sur le thème national la radio à savoir ’’le rôle de la radio dans la consolidation de la paix au Mali’’. Les deux conférenciers ont, à travers leurs exposés, fait ressortir l’éminent rôle de la radio dans la consolidation de la paix dans un Mali en proie à une grave crise depuis des années.

Tiona Mathieu Koné, ex directeur de la communication de l’Energie Du Mali (EDM), a entamé ses propos en définissant la radio qui est un moyen de communication de masse, un précieux outil de développement. Il a fait la genèse de la radio au Mali, de radio soudan créée en 1956 à radio Mali en passant par la radio Bamakan la première radio libre du Mali. Il a noté qu’il y a près de 400 radios de proximité au Mali. « Personne ne peut nier le rôle de la radio qu’elle soit publique ou privée », précise-t-il.

Tiona Mathieu a évoqué les énormes avantages de la radio tout en conviant les journalistes et animateurs des radios à remuer la langue plusieurs fois dans la langue avant de diffuser les informations. Koné a parlé aussi des inconvénients que la radio peut avoir sur la population. « La radio à contribuer à formater des citoyens, à consolider le vivre ensemble dans la diversité, à conscientiser les populations. Prenant exemple sur des émissions de jeunesse, de vulgarisation agricole, d’amélioration du cadre de vie environnementale. La radio à tendance de perdre son pouvoir de nos jours », regrette-t-il. Il faut inculquer des valeurs aux journalistes et animateurs de nos jours afin que la radio puisse devenir un instrument de cohésion sociale à ressouder le tissu social.

Et cela passe, selon lui, par une formation. L’ex Directeur de la communication de l’EDM a lancé des pistes de réflexions afin que la radio puisse jouer pleinement ce rôle pour le retour imminent de la paix comme elle l’a fait les premières heures de l’indépendance du Mali afin de combler les attentes des auditeurs. Martin Faye, journaliste sénégalais a fait savoir que la radio est un média inoxydable. Il a invité les journalistes à l’utiliser à bon escient, l’adapter à nos concepts africains afin qu’elle joue pleinement son rôle dans la société. La radio doit être un outil de cohésion et non de division, elle ne doit pas attiser un conflit ni l’envenimer, conseille-t-il.

Le Président de l’Union Des Radios et Télévisons Libres du Mali (URTEL), Bandjougou Danté a signalé que la commémoration de cette journée est une occasion pour les hommes et femmes de la radio de faire leur autocritique afin de satisfaire les attentes de l’auditoire. « Nous avons gagné la bataille du nombre en terme de nombre de radios au Mali, mais nombre de défis reste à relever : comme le défi de la formation, le défi de professionnalisation. Personne ne peut assainir ce secteur que nous-mêmes.

Il est important que nous valorisions ce secteur », affirme-t-il. Le Représentant du ministre de la communication Gamer Dicko a rappelé que nul n’ignore l’importance de la radio dans ce monde tout en rassurant que l’accompagnement du département ne fera pas défaut. Il a invité les journalistes à plus de responsabilité et de professionnalisme dans les productions.

Moussa Samba Diallo
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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