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Sit-in à la mine d’or de Loulou : Les travailleurs réclament 2 millions de primes et 50% d’augmentation de salaire
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  Le Pouce
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© aBamako.com par A S
Présentation du programme de l`encadrement de l`orpaillage au Mali
Bamako, le 26 Février 2015, la Direction Nationale de la Géologie et des Mines à abrité la présentation du programme de l`encadrement de l`orpaillage au Mali
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Depuis jeudi, le torchon brûle entre les travailleurs de la mine d’or de Loulou et la direction de la Société de la Mine d’or de Loulou, SOMILO, du groupe Rand Gold. Environ 3000 employés travaillent dans cette mine qui est en fait le complément de la mine de Tongan à Korhogo en Côte d’Ivoire. Ils sont en sit-in dans la mine et menace d’aller jusqu’au bout pour obtenir la satisfaction de leurs revendications qu’ils estiment légitimes.

En 2016, la prévision de l’exploitation minière a dépassé les objectifs fixés. La production mensuelle était passée de 2 tonnes. Frustrés du traitement qui leur est réservé par SOMILO, à l’issue de la campagne 2016, les mineurs ont décidé de former un bloc pour revendiquer leurs droits. Leurs homologues de la Côte d’Ivoire, qui n’ont pas atteint leur résultat, ont pu obtenir de la société une prime de 500.000FCFA par personne et 30% d’augmentation de salaire à la faveur d’une lutte soutenue par un seul député du pays. Les travailleurs de la mine deLoulou exigent une prime de 2 millions FCFA par employé et une augmentation de salaire de 50 %.

Tout a dégénéré lorsque la direction de la société confiant de sa politique de division, n’a daigné prendre en compte la requête des travailleurs, encore moins de proposer une solution. C’était sans compter sur la détermination des employés qui en n’ont marre de l’injustice. C’est pourquoi, le jeudi, devant le sit-in observé par les mineurs, les notabilités de Loulou, le maire de Sitakily et le préfet de Kéniéba sont venus sur les lieux afin de jouer à l’apaisement et ensuite concilier les parties. Cette mission a échoué pour la simple raison que les mineurs n’accordent pas du crédit aux propos de ces autorités.

Le vendredi, saisi par la direction de SOMILO, l’inspecteur de travail de Kayes a débarqué. Mal informé sur le caractère du mouvement, l’inspecteur a plutôt fait le constat d’un sit-in à la place d’une grève sauvage qui lui avait été notifiée par SOMILO. Nos sources nous rapportent que ce n’était pas la première fois que l’inspecteur se fait amener dans une mauvaise direction. Les travailleurs exigent à ce que des actions leur soient redistribuées comme d’autres cadres qui ne « font rien » et qui vivent sur leur dos. Pendant que les pourparlers sont interrompus, le travail est arrêté. Un véritable manque à gagner. Espérons que l’arrivée du PDG de Rand Gold mettre fin à la crise.

La rédaction
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