Une éminence grise du monde politique avait coutume de dire que ‘’toutes les œuvres du monde donnent naissance à des merveilles, sauf la politique qui donne naissance à des monstres qui se dévorent.’’
Dans le Mali démocratique, derrière chaque homme politique gît un organe de presse ayant pour gage de soutenir contre vents et marrées ses turpitudes politiciennes en vue de se tailler des dividendes financiers et ou matériels. Pas seulement ces dividendes qui conditionnent l’organe élu des causes politiques : celui-ci suspend son devenir à la vilenie du dieu tutélaire aux ambitions machiavéliques. Mais pour quel Mali ?
Force est de constater qu’il existe dans notre pays, depuis 1991, deux (02) sortes de presse qui se battent et se combattent pour bénéficier d’une place d’obédience courtisane. Ces deux types de presse à l’œuvre dans notre pays sont : la presse d’opinion et la presse à scandale.
Cette dernière, à l’image, des chars et des fusils d’assaut sur le théâtre des hostilités, tire à boulets rouges sur celles et ceux inscrits sur la liste noire d’hommes politiques à abattre à l’autel de la mafieuse politique, toutes celles et tous ceux à la parade du pouvoir.
Lorsque ces deux types de guignols du 4ème pouvoir fusionnent, alors on assiste nécessairement à la parution des attaques en série contre des personnalités sans le moindre sens de la décence qui faisait partie de notre identité nationale.
Tenez ! Depuis un certain, les démons de la presse à scandale s’agitent et secouent les tamariniers et les cocotiers pour discréditer un homme, un père de famille, un responsable politique, l’honorable Issaka Sidibé à propos d’une foucade de monstre perfide. Il est de coutume au Mali que les politiciens véreux ne minimisent aucune piste pouvant discréditer celles et ceux qui ne sont pas du bon goût des farfelus de la politique qui s’érigent en «bons démocrates» tombeurs de Moussa Traoré, en 1991.
Cette démocrates capricieux, en mal de crédibilité n’osent instruire à leur presse de scandale qu’ils ne sont pas blancs comme neige, bien au contraire ! Mais ils doivent se rendre à l’évidence qu’au Mali «les saints» ne connaissent mais n’osent émettre le moindre souhait de voir le soleil illuminé la capitale malienne en pleine nuit pour que les Maliens sachent qui est qui, qui dit quoi, qui fait quoi au nom de la probité morale et de la sagesse politique.
Ces chantres de la démocratie auraient mieux fait de prendre de la hauteur par rapport à de telles billevesées qui font montre de leur caractère hideux. Mais ils ne peuvent prêter le flanc en commençant par faire de décence politique et déclarer à leur presse à scandale qu’ils ont déjà mal, qu’ils sont bileux, anxieux à la tournure que pourrait prendre la problématique de la gestion du pouvoir en cas d’incapacité du président de continuer à gérer les affaires du Mali.
Ces hommes et femmes, pressés d’occuper le fauteuil présidentiel pour continuer à sucer le sang des contribuables maliens, ne peuvent que souhaiter tout bas cette probable vacance du pouvoir et s’atteler déjà à l’analyse de la problématique de la succession du président IBK. Ces larrons sont bien convaincus qu’il appartiendrait à l’honorable président de l’Assemblée nationale d’occuper le fauteuil présidentiel au cas où… !
Regarder combien ces politiciens meublent leur exorcisme hideux de calculs expectatifs. Ils continuent leur opération de séduction de ceux qui veulent encore les croire et surtout les écouter. Il est souhaite que ces charognards de la politique politicienne continuent à se faire démasquer par cette base besogne qui consistent à tout faire pour salir et souiller l’honneur de l’honorable Issaka Sidibé pour des futilités, juste pour distraire les populations et occulter les vrais problèmes de la nation que sont la corruption, la mauvaise gouvernance, la rareté de cadres sérieux pour sauver le Mali.
Mais nous n’oublions pas ici les combines entreprises contre le Premier ministre Cheick Modibo Diarra par le truchement du président auto-désigné de la transition Dioncounda Traoré. En son temps, les jeunes militaires n’étaient pas en mesure de faire la bonne lecture du rapprochement et du charme qu’on leur a tendus comme piège en vue de séparer le CNRDRE du Premier ministre.
La suite est connue : Sanago a été utilisé contre celui là pour l’écarter du pouvoir parce qu’ils sont incapables de le distraire ou de le tromper, et changer de fusil d’épaule pour faire effriter le puits de la trahison sur le général Amadou Haya Sanogo, cet homme qui incarnait l’espoir de tout un peuple.
Mais on dit souvent que Dieu ne dort pas et connaît les mobiles de ces femmes et des hommes tapis à l’ombre de la presse à scandale contre le président de l’Assemblée nationale Issaka Sidibé. Quel mauvais filet sont-ils en train de tisser ! Le président IBK doit interpréter à froid ces calculs machiavéliques de politiciens sans foi ni loi, en mal de crédibilité et qu’ils d’agitent comme les vieilles feuilles du cocotier et qui envisagent de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu.
Ces politiciens cupides sont obligés de ventiler à la presse à scandale un fait peu important dans un pays où ces hommes politiques ont érigé en mode comportement la concussion, la communautarisation des femmes, la cocufication en lieu et place de la décence en politique, de l’honneur et de la dignité nationale. Ces politiciens ne doivent pas oublier un seul instant ce petit conte d’un illustre penseur français dans son texte intitulé : ‘’Les voleurs et l’âne’’.
Il disait : «Pour un âne enlevé, deux voleurs se battaient : l’un voulait le garder, l’autre le voulait vendre ; tandis que coups de poing trottaient et que nos champions songeaient, arrive un troisième larron qui saisit maître aliboron.» Les politicards doivent s’occuper des choses sérieuses au lieu de continuer à amuser la galerie à un moment crucial que traverse notre pays tant dans les domaines de la sécurité, de la vie chère que de l’école malienne.
Il n’y a aucun doute que ces politiciens en mal de crédibilité ne peuvent demander à la presse malienne de se mettre au dessus des contingences politiciennes pour travailler à informer sainement et à former le peuple malien pour les batailles futures à livrer pour la réalisation d’un Mali nouveau, libre, démocratique et prospère. Cela est d’autant important qu’une presse démocratique se doit de dénoncer les fraudes, la mauvaise gouvernance, les détournements de deniers publics, bref, toutes les contrefaçons dont se sont rendus coupables ceux qui veulent aujourd’hui salir le président de l’Assemblée nationale.
Ils doivent savoir qu’ils sont bien connus dans tous leurs comportements et que leur tâche est de se repentir et de demander pardon à notre peuple pour leurs innombrables forfaitures, car Dieu ne dort pas et la roue de l’histoire ne s’arrête pas non plus.
Fodé KEITA