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Assemblée Nationale : Les députés rejettent les accusations portées contre leur président et forment un bloc derrière lui
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  Le Tjikan
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires
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Après un point de presse qu’ils ont animé le vendredi 10 février dernier, les élus de la nation ont rendu public un communiqué à travers lequel, ils apportent leur soutien sans faille à leur président Issaka Sidibé et à toutes les personnes mises en cause suite à la publication d’un article dans un journal de la place, portant atteinte à l’intégrité morale de ces derniers.

D’entrée de jeu, l’honorable Moussa Timbiné, a au nom de l’institution, démenti cet article qu’il qualifie de ‘’mensonger et infondé’’.



Selon lui, il viole les règles de base de la déontologie du métier de journaliste. Car dit-il, sans la moindre preuve, il s’attaque à l’honneur et à la dignité de la deuxième personnalité de la République.

Pour lui, l’auteur de cet article cherche à nuire, voire abattre un homme politique et à salir l’image d’une des institutions qui constituent les piliers de la démocratie.

A cet effet ajoute-t-il, l’Assemblée Nationale apporte son soutien sans faille à son président et à toutes personnes mises en cause ou blessées dans leur dignité par cet article.

Selon Moussa Timbiné, l’élu de Koulikoro est un serviteur du pays dans l’âme doté de flair, de vigilance et d’un sens du suivi qu’il tire de plus de quarante de service à la Douane.

Ses collaborateurs (membres du bureau de l’Assemblée, députés, cabinet, secrétariat général, syndicat, etc.) reconnaissent que c’est un bosseur, un homme de cœur, profondément humain et sensible à l’injustice mais aussi, aux souffrances des autres, poursuit Moussa Timbiné. Qui ajoute que depuis son arrivée à la tête de l’Institution parlementaire, les différents actes posés et les chantiers ouverts par le président Issaka Sidibé et son équipe prouvent que le renouveau de l’Assemblée Nationale est en marche au service d’un Mali débout et confiant en son avenir.

Sous son leadership dit-il, le contrôle et le suivi de l’action gouvernementale n’a jamais pas fait défaut. Et les questions d’actualité et questions orales ont toujours porté sur les préoccupations quotidiennes des populations.
Les députés ont évoqué le rapport de la commission spéciale d’enquête sur les évènements survenus à Kidal en mai 2014, en plus de celui de la commission ad hoc d’examen de la demande de mise en accusation de l’ancien président Amadou Toumani Touré et la mise en place de la Haute Cour de Justice.

Selon eux, les dits rapports ont été examinés et les conclusions des commissions d’enquêtes parlementaires ont été rendu publiques lors de la session passée. Des séances disent-ils, qui ont été l’occasion pour le gouvernement d’édifier l’opinion publique sur les actions qu’il a engagées dans des secteurs essentiels et pour répondre aux aspirations légitimes des populations.

En plus de cela avec son appui, plusieurs lois ont été votées au grand bonheur des populations. Il s’agit de la loi sur la promotion du genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, l’adoption des projets de lois portant Statut de l’opposition, celui sur la Loi d’Orientation et de Programmation militaire et celui portant création de la Haute Autorité de la Communication (HAC).

A en croire les députés, l’engagement personnel du président Issaka Sidibé pour la cause de la femme a été déterminant pour l’adoption de ce projet de loi instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, un projet de loi qu’il a régulièrement suivi et dont il avait évoqué l’importance auprès de ses collègues.

Les femmes députés au cours d’une cérémonie de présentation des vœux n’ont pas manqué de témoigner leur reconnaissance au président Issaka Sidibé pour l’adoption de cette loi.

Une diplomatie parlementaire très active

La diplomatie parlementaire amorcée par Issaka Sidibé s’est poursuivie avec beaucoup plus d’ardeur mais surtout avec des résultats notables.

Le président de l’institution en plus des délégations qu’il a conduites à la 10ème session de la Conférence de l’UPCI du 17au 22 janvier 2015 à Istanbul (Turquie), à l’Assemblée Régionale et au Sommet mondial de l’APF à Dakar, à Yamoussoukro et Berne, à la 4ème Conférence mondiale des présidents de parlements de l’UIP, du 31 Aout au 02 Septembre 2015, au siège des Nations Unies à New York, a participé activement à toutes les rencontres statutaires de l’Union des Parlements Africains (UPA), de l’Union Parlementaire des Etats membres de l’OCI (UPCI) et de l’Union Interparlementaire (UIP).

Les résultats de cette intense activité diplomatique ont été à la hauteur des attentes : L’organisation par notre parlement la 12ème Conférence de l’Union Parlementaire de l’OCI (UPCI) en janvier dernier, l’obtention du retour au Mali des médecins cubains pour servir au CHU Gabriel Touré, au CHU du Point G, à l’hôpital du Mali … la relance de l’opération MILAGRO pour le bonheur des personnes atteintes de maladies oculaires, la désignation du Mali pour abriter la 24ème Assemblée Régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie en Mai 2016, la rénovation (grâce à la coopération avec la Turquie) en cours de la salle de plénière Modibo Keita et de la salle Mamadou Konaté avec toutes les commodités requises.Suite aux accusations portées à son encontre par un journal de la place, les députés ont invité la Haute Autorité de la Communication (HAC) à assumer ses responsabilités dans la régulation et le contrôle de l’information au Mali. Aussi, ils invitent le gouvernement à agir avec fermeté pour faire respecter les règles de création et de contrôle des médias.

Les élus de la nation se réservent le droit d’user de moyens légaux pour que réparation soit faite à l’endroit de leur président et de toutes les personnes concernées, concluent-ils.

Souleymane Birama Minta

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