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Tracasserie routière aux frontières : Les policiers maliens et mauritaniens arnaquent les passagers
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  mali24.info
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© aBamako.com par Momo
2ème édition du festival de Kirina
Bamako, le 09 avril 2016 la 2ème édition festival de Kirina a été lancé
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L’axe Mauritanie et Mali devient de plus en plus intenable pour les transporteurs mais aussi les passagers. Et pour cause, les policiers mauritaniens et maliens à la frontière entre les deux pays deviennent des vrais gloutons. Il ne suffit plus d’avoir les pièces au complet, mais il faut forcement donner leurs parts. Comme une loi établie.
Les passagers sur cet axe sont devenus des proies faciles pour ces agents qui ne pensent qu’à remplir leurs poches chaque jour. Une espèce de rivalité mal saine, les agents de sécurités à la frontière des deux pays dévalisent impunément les passagers.
Leur mode opératoire laisse à croire à une vraie arnaque car ils exigent aux passagers de payer la formalité même s’il est en règle, selon des formations recoupées par l’équipe mali24. Ce sont les agents de la Mauritanie, les premiers à imposer aux passagers maliens le payement de 15.000FCFA après avoir obtenu leur laisser passer. En réplique, les agents de sécurité au poste frontalier du Mali ont imposé la même chose aux passagers en provenance de la Mauritanie. Le hic est que les passagers maliens (même en règle) en provenance de la Mauritanie ne sont pas exempts de cette arnaque. Ils payent selon notre source 18.000 Fcfa.
Amadou Diawara, un commerçant victime nous témoigne « Je revenais de la Mauritanie, les agents de là-bas m’ont soutiré injustement de 15.000FCFA. Chez moi aussi au Mali, les agents m’imposent de payer 18000FCA malgré la présentation de toutes mes pièces ». Une vraie arnaque à la frontière déplore-t-il.
Cette arnaque est légitimée car beaucoup y trouvent son compte. Des informations concordantes nous indiquent que le pactole récolté est partagé entre les chefs hiérarchiques depuis la frontière jusqu’ à Bamako.
Les plus hautes autorités sont interpellées à mettre un terme à cette pratique à la frontières des deux pays.
A noter que la lutte contre la tracasserie routière dans l’espace Uemoa est l’une des priorités de la commission de l’UEMOA. Et cela afin de faciliter la circulation des personnes et leurs biens.
Modibo L Fofana
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