«Je peux dire que je suis satisfaite quand j’ai vu l’engagement de la région de Sikasso, des artistes nationaux et internationaux et du public, qui a massivement répondu présent tout au long du festival. Sur le plan technique, il y a eu quelques couacs comme dans l’organisation de toutes les activités. Mais on peut dire que l’essentiel a été fait. Nous avions une bonne technique et une bonne équipe sur le terrain.
Les artistes qui ont joué sont des virtuoses du balafon. Je pense que nous avons bien fait de faire ce festival, car, aujourd’hui, de plus en plus, les artistes prennent au sérieux cet instrument qui est un facteur d’intégration. Par rapport aux éditions précédentes, le niveau de cette année est plus relevé. Ce qui est une satisfaction morale pour le département de la culture. Mais toute œuvre humaine est inachevée.
Nous aurons le temps d’en parler et de relever les insuffisances pour l’édition future. Les innovations de cette année, c’est par rapport au niveau technique des troupes, mais aussi du fait que, de plus en plus, la région participe financièrement à l’organisation du festival. Un protocole d’attente a été signé entre le ministère de la Culture et la région de Sikasso, dans ce sens. Il faut qu’il y ait l’ancrage du festival à Sikasso».