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Maouloud Ben Kattra, secrétaire général du Snec : « Nous nous désolidarisons de cette grève »
Publié le mercredi 15 fevrier 2017  |  30minutes.net
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© aBamako.com par Momo
Un meeting de soutien à la population de Gao
Bamako le 30 10 2015, plusieurs associations de la société civile et représentants de partis politiques étaient réunis à la bourse de travail pour soutenir la population de Gao.
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Selon le secrétaire général adjoint de l’UNTM, Maouloud Ben Kattra, non moins secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec), malgré le bien-fondé des revendications des enseignants du Nord, son syndicat se désolidarise de cette grève car, précise-t-il, un collectif ne doit pas se substituer à un syndicat.
« C’est au sein d’un syndicat que nous devons mener cette lutte. Ce sont des revendications nobles, mais un collectif ne doit pas se substituer à un syndicat », martèle Ben Kattra que nous avons joint ce matin. Il explique que parmi les raisons de l’existence d’un syndicat figure la lutte pour préserver l’intérêt des militants et sa contribution à l’essor de la profession.
Donc, il se désolidarise de cet appel à la grève lancé par un collectif, afin de poursuivre les discussions avec les autorités.
Une majoration de 15 000 F CFA à 150 000 F CFA
Le Collectif des enseignements du secondaire des régions du Nord est en grève illimitée depuis mardi. Raisons : les enseignants demandent une majoration de leur prime de zone de 15 000 F CFA à 150 000 F CFA par mois compte tenu de l’insécurité.
Cette grève intervient après les séries de grève qui ont emmaillé le début de l’année scolaire. Rassemblés au sein d’un collectif, ils réclament une majoration de leur prime de zone. Mohamed Ag Issa, un enseignant officiant à Tombouctou porte-parole du collectif, explique que c’est à cause de l’insécurité qui sévit au Nord.
«La prime de zone est insignifiante, c’est 15 000 francs CFA. Donc nous demandons 150 000 franc mensuel. Nous demandons aussi l’indemnisation consécutivement à la crise de 2012. Il y a des enseignants qui ont perdu leurs biens et qui ont été traumatisés pendant l’occupation. Tout cela mérite réparation parce que l’Etat nous a abandonné à notre propre sort. Généralement, les enseignants du Nord n’avancent pas au même titre que les autres. Souvent, nos dossiers ne sont pas traités au même moment que ceux de nos camarades du Sud», a-t-il précisé.
Côté gouvernemental, on affirme vouloir privilégier le dialogue.
Nous y reviendrons
Sory I. Konaté
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