BAMAKO - L’élection présidentielle au Mali aura lieu au mois de juillet, a déclaré vendredi à l’AFP un responsable du cabinet du Premier ministre malien, sans donner de date précise.
"Le mois de juillet a été retenu pour l’organisation des élections présidentielles", a déclaré à l’AFP Boubacar Sow, directeur de cabinet du Premier ministre malien Diango Cissoko, sans évoquer les législatives.
"Les dispositifs sont pris pour respecter les délais. La situation sécuritaire sur le terrain, le retour dans le Nord de l’administration, des déplacés et des réfugiés sont des préalables auxquels nous sommes en train de trouver des réponses rapides", a-t-il ajouté.
"Dans deux ou trois mois", une partie de l’administration malienne sera "en principe" de retour dans les trois principales villes du nord du Mali, Tombouctou, Gao et Kidal, qui étaient occupées par des groupes islamistes armés avant le début le 11 janvier d’une intervention internationale, dirigée par la France, qui les en a chassés.
Le président malien par intérim Dioncounda Traoré avait exprimé le 29 janvier à Addis Abeba sa "détermination à organiser le plus rapidement possible, en tout cas, (c’est) notre souhait, avant le 31 juillet 2013, des élections propres, c’est-à-dire transparentes et crédibles", lors d’une conférence de donateurs pour le Mali.
L’organisation des élections et la libération des régions occupées font partie des missions fixées aux autorités de transition mises en place après le coup d’Etat militaire du 22 mars au Mali.
Ce coup d’Etat contre le président de l’époque Amadou Toumani Touré avait précipité la perte du nord du pays au profit de groupes touaregs et islamistes.
Présente à Bamako pour une "mission d’information et de contact", un responsable d’une délégation de la Francophonie s’est félicité vendredi de cette nouvelle annonce sur les élections.
"Il faut un retour à l’ordre constitutionnel le plus rapidement possible et naturellement, la communauté internationale (et) la Francophonie aideront le Mali dans le processus de préparation de ces élections", a déclaré à l’AFP Philippe Beaulne, représentant personnel du Premier ministre canadien pour la Francophonie.