«Nous ne sommes pas du Mujao…» Interdiction de parler aux prisonniers, mais l'un d'eux parvient quand même à souffler ces quelques mots. Le regard fuyant, apeuré, l'homme d'une quarantaine d'années ne veut pas qu'on le prenne pour un combattant du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, ce groupe islamiste armé qui a occupé Gao pendant près de dix mois, jusqu'à la libération de la ville, le 26 janvier dernier. Lui et quatorze autres hommes ont été arrêtés mardi, et sont depuis maintenus en garde à vue.... suite de l'article sur Le Figaro