A l’issue du sommet des chefs d’Etat de la Cédéao qui se tenait mercredi et jeudi derniers à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, l’Afrique de l’Ouest a souhaité que la force de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) soit à terme transformée en une mission de paix de l’ONU. Dans le communiqué final, une déclaration est passée inaperçue. Elle est pourtant importante puisqu’elle stipule que le dialogue inter-malien doit passer par le désarmement des rebelles touaregs du MNLA.
Cette déclaration très radicale pose quelques questions, d’abord par rapport à la France, qui en ce moment collabore avec le MNLA à Kidal pour mener sa traque contre les jihadistes. La rébellion touarègue a bénéficié d’un traitement de faveur de l’armée française, qui a fait du MNLA un allié. La déclaration de la Cédéao pourrait donc être interprétée comme une désapprobation implicite de la position des autorités françaises. ... suite de l'article sur RFI