A l’issue d’une rencontre tenue le mardi 14 février dernier au Centre de Formation des Collectivités Territoriales, les Partenaires Techniques et Financiers ont jugé le bilan du Projet d’Appui au Processus Electoral au Mali (PAPEM) satisfaisant. La rencontre était présidée par le secrétaire général du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat, M. Adama Cissouma, représentant le ministre Mohamed Ag Erlaf.
Autour de la table, les Partenaires Techniques et Financiers et les cadres du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat ont procédé à la présentation du bilan du Projet d’Appui au Processus Electoral au Mali (PAPEM). C’était à l’occasion d’une rencontre tenue le mardi 14 février dernier au Centre de Formation des Collectivités Territoriales, en présence du secrétaire général du Ministère de l’Administration Territoriale Adama Cissouma, représentant le ministre Mohamed Ag Erlaf.
Le bilan portait essentiellement sur les résultats des élections communales du 20 novembre dernier, l’historique de l’assistance électorale internationale au Mali, le cadre légal et institutionnel des élections au Mali, l’accompagnement de la communauté internationale à travers le PAPEM de 2012 à 2016, les acquis du processus électoral, les défis et perspectives des organes de gestion des élections et les chronogrammes des élections de 2017-2018.
Dans son allocution, Adama Cissouma, secrétaire général du MATDRE a salué les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement et leur appui au processus électoral à travers le projet électoral PAPEM. Pour cause, selon lui, leur apport a été assez significatif dans la bonne organisation des élections générales et législatives de 2013 et les communales du 20 novembre 2016.
Parallèlement à l’appui des PTF, Adama Cissouma a souligné que le gouvernement à travers le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a consenti d’énormes efforts pour enrôler le plus grand nombre possible de Maliens dans le RAVEC. Et ce, afin de leur donner la chance de s’acquitter de leur devoir civique. C’est dans cette optique que, poursuit-il, les travaux d’achèvement du RAVEC débutés en 2009 et ont été poursuivis et achevés en 2016.
A ses dires, grâce à ces efforts, plus d’un million de Maliens ont été enregistrés dans la base de données de l’état-civil, permettant ainsi la mise à jour du fichier électoral biométrique pour les prochaines échéances électorales.
Par ailleurs, il a rappelé qu’après les élections communales du 20 novembre dernier, un autre cycle s’ouvre cette année. Il s’agit des élections des conseillers de cercles couplées avec les communales partielles et les élections régionales couplées avec le référendum.
Mbaranga Gasarabwe, représentante du PNUD au Mali a, pour sa part, salué le gouvernement, les organes de gestion des élections et le peuple malien pour leur engagement en faveur de la réussite du processus électoral malgré un contexte sécuritaire difficile.
A cet effet, elle s’est réjouie de l’élection de 25,6% de femmes dans les conseils communaux dont 11 maires pour un taux de candidature de 33,4%. Une avancée notoire, selon elle, comparativement aux élections communales de 2009 où seulement 8,3% de femmes ont été élues.
Pour elle, c’est une avancée indéniable et son souhait serait que le gouvernement ne relâche pas ses efforts dans la démocratisation du corps social, surtout qu’il y a une demande et une grande attente. Pour preuve dit-elle, le taux de renouvellement des élus est de 80% alors qu’il était de 57,8% en 2009. Elle a salué la mobilisation exemplaire de la communauté internationale à travers les partenaires techniques et financiers autour du processus électoral au Mali.
D’après elle, le bilan de l’accompagnement de la communauté internationale au processus électoral au Mali de 2012 à 2016 est satisfaisant. Et les PTF doivent continuer à accompagner le Mali sans baisser le niveau de leur engagement.
«Le PNUD vient de recevoir la requête du gouvernement pour la poursuite de l’assistance électorale pour les prochaines échéances 2017-2018. Cette requête fera l’objet d’une appréciation par les structures compétentes du système des Nations Unies. Elle sera ensuite discutée avec les partenaires techniques et financiers pour une réponse concertée», a-t-elle conclu.
Moussa Sékou Diaby