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Mise en place des autorités intérimaires: Le CJA se sent exclus du processus et dénonce l’imposition des autorités
Publié le dimanche 19 fevrier 2017  |  Le 22 Septembre
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© aBamako.com par A S
Session du Comité de suivi de l’Accord
Bamako, le 10 février une session du Comité de suivi de l’Accord a eu lieu au CICB
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La mise en place des autorités intérimaires pose problème dans le rang de certains mouvements du nord. Elle ne fait pas l’unanimité surtout dans du Congrès pour la Justice dans l’Azawad (CJA) qui exprime son désaccord du processus en cours, marqué selon lui, par des méthodes « d’exclusion » dont il fait l’objet. Les responsables dudit mouvement étaient face à la presse, le samedi 18 févier à l’Hôtel Salam, pour exprimer leur mécontentement. La conférence était animée par M. Azorock Ag Inaborchad, président du CJA. Il avait à ses coté Habaye Ag Med, membre du CJA, Younous Touré du CFMPR2, entre autres.
Selon les conférenciers, la mise en place des autorités intérimaires doit se faire de façon inclusive et selon les aspirations des populations locales dans toutes les régions concernées. Selon eux, dans les régions de Tombouctou et de Taoudénit, le CJA forme au moins 40% de l’ancien MNLA et 30% de l’ancien HCUA. Mais qu’à leur grande surprise, le CJA n’est pas considéré.
Les responsables de l’CJA affirment qu’ils fondaient beaucoup d’espoir lors de la réunion du 10 février appelée la réunion de haut niveau. Cette réunion, selon eux était l’occasion de prendre en charge l’ensemble des préoccupations de la mise en œuvre de l’accord. C’est avec un grand étonnement on assiste aujourd’hui à « une réédition de Berlin 1884, le partage du nord entre les parties signataires en excluant ceux qui sont concernés.
« On n’est pas une génération spontanée ni sur le plan politique, ni sur le plan militaire, ni sur le plan sociologique, ni sur le plan territorial dans les régions de Tombouctou et Taoudénit. Nous disons non à la mal gouvernance, à l’injustice et à l’exclusion. L’Etat malien doit s’assumer pleinement pas en tant partie signataire de l’accord mais en tant qu’Etat, partie souveraine de la mise en œuvre de l’accord, les partenaires aussi doivent comprendre que le processus de la mise en œuvre se passe négativement » a déclaré M. Habaye Ag Med, qui a ajouté que là où l’Etat est absent, c’est les troupes du CJA qui assure la sécurité des populations.
Rappelons que le CJA a été mis sur les fonts baptismaux le 10 octobre 2016 afin de restaurer la sécurité et favoriser la circulation des personnes et leurs biens dans les régions de Tombouctou et de Taoudénit. Le mouvement n’a pas pour vocation de s’opposer à l’Etat ni à l’accord mais censé contribuer à la sécurité, au développement et à la paix dans les régions concernées, tout en œuvrant à la création des meilleures conditions pour un retour des populations déplacées et réfugiés.
Daniel KOURIBA
22 Septembre du 20 février 2017
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