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Après satisfaction de certains de ses points de revendication : Le SNEC atténue ses revendications
Publié le lundi 20 fevrier 2017  |  Le Sursaut
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© aBamako.com par Momo
Un meeting de soutien à la population de Gao
Bamako le 30 10 2015, plusieurs associations de la société civile et représentants de partis politiques étaient réunis à la bourse de travail pour soutenir la population de Gao.
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Le secrétaire général du Syndicat National de l’Education et de la Culture(SNEC), Maouloud Ben Kattra a animé une conférence de presse, le mercredi 15 février dernier, à la Bourse du travail. Objectif : informer les hommes de média de la levée du mot d’ordre de grève des enseignants des écoles communautaires, pour les 16 au 17 février. Une suspension qui fait suite, selon lui, à la satisfaction de certains points de revendication du SNEC par le gouvernement.

Après satisfaction de certains de leurs points de revendication, les enseignants des écoles communautaires affiliés au Syndicat National de l’Education et de la Culture (SNEC) ont suspendu leur mot d’ordre de grève allant du 16 au 17 février derniers. L’information a été donnée le mercredi 15 février dernier, par le premier responsable du SNEC, Maouloud Ben Kattra, à travers une conférence de presse.



Selon lui, les enseignants des écoles communautaires au Mali, sont laissés pour compte, travaillent dans des conditions précaires et ne disposent d’aucun statut (ni fonctionnaire des collectivités, ni de la fonction publique).

Or, dit-il, avec leur effectif estimé, à environ 15 000, ils ont contribué à rehausser le taux de scolarisation brut au Mali à hauteur de 90%.

Mais malgré leur inestimable apport au système éducatif malien, selon le secrétaire général du SNEC, Maouloud Ben Kattra, les enseignants des écoles travaillent dans des conditions pénibles. D’où, dit-il, l’occasion pour le SNEC de formuler des doléances en vue d’améliorer leur cadre de travail et de vie

Le SNEC revendique entre autres : l’arrêt de la création d’autres écoles communautaires, l’intégration de tous les enseignants des écoles communautaires dans la fonction publique de l’Etat, le reclassement des enseignants des écoles communautaire intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales en fonction de leur ancienneté, l’octroi de titre de maîtres principaux à ceux d’entre eux qui seront intégrés dans la fonction publique des collectivités territoriales après avoir réussi avec succès le test pédagogique.

Pour obtenir gain, le SNEC avait menacé, à travers un préavis déposé sur la table du gouvernement, d’observer une grève de 48 heures pour les 16 et 17 février. Mais heureusement, après négociations avec le gouvernement, selon le secrétaire général du SNEC, Maouloud Ben Kattra, les deux parties ont trouvé un terrain d’entente autour des points : 1, 5, 6, 7, 8 et 9. Tandis que les points 2, 3, 4 ont fait l’objet d’accord partiel.

Toute chose qui dit-il a incité le SNEC à lever son mot d’ordre de grève.

Par ailleurs, il a précisé qu’une enveloppe budgétaire de six milliards (6 000 000 000FCFA) est octroyée chaque année pour l’intégration des enseignants des collectivités dans la fonction publique. Montant sur lequel, cinq cent millions (500 000 000FCA) sont destinés aux enseignants des écoles communautaires. Toute chose qui selon lui est insuffisante.

Par Moïse Keïta
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