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11ème édition de la journée culturelle Pédagogique et sportive des étudiants soninkés : La migration clandestine au centre des débats
Publié le lundi 20 fevrier 2017  |  Le Sursaut
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La 11eme édition de la Journée culturelle, pédagogique et sportive de l’Association des étudiants soninkés du Mali s’est tenue, le jeudi 16 février dernier à la Faculté de Médecine. Coparrainée par l’honorable Mamadou dit N’Fah Simpara et de Mme Tékété Houleymatou Bathily, elle avait pour principal thème « la lutte contre la migration clandestine ».

Pour le Secrétaire Général de l’Association des Etudiants Soninkés du Mali, Bouwa Kanté, cette journée est un cadre d’échanges entre la jeune génération et leurs ainées sur la culture et la tradition soninké. Et d’après lui, les Soninkés sont traditionnellement de grands voyageurs.



Aussi, cette année, les organisateurs ont choisi comme thème ‘’la migration clandestine’’ pour sensibiliser les jeunes soninkés sur ses conséquences, à travers des poèmes, des contes en langue soninké, et des conférences débat. Avec, comme objectif, convaincre les candidats et candidates à l’aventure par la voie clandestine d’y renoncer. Car dit-il, trop de migrants africains ont déjà perdu la vie dans les eaux de la mer Méditerranée.

Mme Tékété Houleymatou Bathily, marraine de l’événement a, quant à elle, dit être honorée par le choix porté sur sa modeste personne pour la 11ème édition avant de prodiguer des conseils aux jeunes en les invitant à être droits et honnêtes, à cultiver ces qualités identifiant, selon elle, de tout bon Soninké. Dans la même dynamique elle a invité les jeunes soninkés à croire en leur chance de réussir au Mali et à renoncer à la migration clandestine.

Faut-il le signaler, les Soninkés sont issus du peuple mandingue de l’Afrique de l’Ouest sahélienne, établis principalement au Mali le long de la frontière mauritanienne entre Nara et Nioro du Sahel, ainsi qu’au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau.

Ils étaient estimés à 1 250 000 de personnes dont 700 000 dénombrées au Mali en 1991, 250 000 au Sénégal en 2007, 156 000 en Gambie en 2006, 39 000 en Mauritanie en 2006 et 5 000 en Guinée-Bissau en 2005 et quelques milliers en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.

Outre les contes, les poèmes, des conférences débat, la journée a été marquée par des expositions d’art.

Bokoum Abdoul Momini
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