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Imbroglio autour de la situation de Giresse : La FEMAFOOT étale son amateurisme et son incompétence !
Publié le lundi 20 fevrier 2017  |  Le Pays
La
© aBamako.com par FS
La conférence de presse d`Alain Giresse pour la publication de la liste des aigles
La conférence de presse d`Alain Giresse pour la publication de la liste des aigles s`est tenue le 16 Mars 2016.
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S’achemine t- on vers un bras de fer entre le français Alain Giresse, sélectionneur national des Aigles et le comité exécutif de la FEMAFOOT ? La question mérite d’être posée. En effet, s’exprimant sur l’avenir de Giresse au Mali, le général Boubacar Baba Diarra, président du comité exécutif de la Fédération de football affirmait ceux-ci « le plus simple pour nous, c’est que Giresse démissionne ! ». Toute fois, assure le Général Diarra, le contrat de Giresse court jusqu’en novembre 2017.
« Mais un contrat est fait pour être cassé lorsque les deux parties ne sont pas d’accord » s’empresse-t-il d’affirmer à nos confrères de http://reference14sport.blogspot.com/ et le général Diarra de poursuivre « S’il ne veut pas, il nous faut aller vers des négociations à l’amiable, en espérant qu’on va trouver un bon compromis ». Cet imbroglio sur la situation du sélectionneur illustre tout l’amateurisme, l’insouciance, le manque de vision et l’incompétence du comité exécutif de la Fémafoot dirigée par le Général Diarra. En effet, en signant son contrat en Avril 2015, la fédération malienne avait assigné 3 objectifs à Giresse : Qualifier les Aigles à la CAN 2017, dépasser le premier tour à la même compétition et qualifier les Aigles pour la coupe du Monde.
Pour cela, le comité exécutif de la FEMAFOOT lui a donné un contrat qui court jusqu’en novembre 2017. A notre avis, il fallait un premier contrat qui allait prendre fin immédiatement après la coupe d’Afrique des Nations, c'est-à-dire en février 2017. Et si la CAN était concluante, il allait y avoir une reconduction tacite. Mais cela n’a pas été fait, pour raison : l’amateurisme et le manque de vision du bureau fédéral. Dans cette affaire, le bureau fédéral étale toute son incompétence en ayant été incapable de pousser Giresse à la démission ou à défaut le limoger.
Au lieu de ça, le président de la FEMAFOOT multiplie les sorties médiatiques en l’emporte pièce. Dans une de ses nombreuses sorties, le général Diarra déclarait à propos de Giresse « je ne peux pas lui garantir sa sécurité. Après l’élimination précoce des Aigles, l’atmosphère n’est pas bonne à Bamako. Je ne peux pas mettre un policier derrière lui à chaque coin de rue. Alors, je lui ai demandé de patienter un peu, le temps que les gens métabolisent leur rancœur ». Ce problème de sécurité ne constitue en réalité que de la poudre aux yeux.
Car, comme écrivait mon confrère Amadou Salif Guindo sur sa page facebook, personne au Mali ne connait où se niche Giresse à part les journalistes et les membres du bureau fédéral. Alors qui va donc l’agresser ? Point de dilatoire ! Que le bureau fédéral s’assume ! En s’exprimant ainsi le Général Diarra assimile le peuple malien à des « sauvages », d’autant que ce n’est pas la première fois que le Mali a été éliminée au premier tour d’une CAN. Non, mon Général les Maliens sont des personnes civilisées et qui ont de la retenue.
Car jamais de mémoire d’homme, la population n’a agressé un sélectionneur. En vérité, le Général Diarra veut noyer le poisson dans l’eau, en faisant porter le chapeau de l’humiliation nationale à Giresse. Cette élimination est d’abord l’échec du comité exécutif dirigé par le Général Diarra. Pourtant malgré ses flonflons du général Diarra, Alain Giresse se veut serein. Contacté par nos confrère de footmali, Giresse affirmait « je m’exprimerais quand j’en saurai plus personnellement et quand ce sera le moment ». C’est dire que le Français veut aller au bras de fer. Un bras de fer qui l’arrange plus que le Mali.
Car selon des sources bien informées, le limogeage de Giresse entrainera le paiement de plus 140 millions de nos francs comme frais de licenciement. Pour notre part, il faudrait se séparer de Giresse dès ce mois de février et recruter un nouveau sélectionneur qui préparera l’avenir et quel qu’en soit le prix. Le temps presse, le plus vite serait le mieux !
Abdrahamane Sissoko
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