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Boubou CISSE, ministre de l’économie et des finances: Un espoir qui dérange !
Publié le lundi 20 fevrier 2017  |  l'espion
Industrie
© aBamako.com par A.S
Industrie textile : La seconde vie de FITINA
Bamako, le 18 décembre 2013 (Banankoro). L’unité industrielle Fils et tissus naturels d’Afrique (Fitina.sa) a reçu mercredi après-midi la visite du ministre de l’Industrie et des Mines, le Dr Boubou Cissé. La délégation ministérielle a été reçue par les responsables de l’usine qui lui ont expliqué les différentes péripéties qu’a traversées l’entreprise depuis son arrêt en 2006 et son redémarrage en mai 2011.
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Le changement à tout point de vue est une loi humaine dont il ne faut pas avoir peur. Comme le disait Clémenceau, il faut d’abord savoir ce que l’on veut, avoir le courage de le dire, ensuite l’énergie de le faire. C’est cette ferme volonté du Ministre de l’économie et des finances de changer de pratique qui dérange aujourd’hui. Pourtant, l’homme n’a pas à rougir de sa probité morale, encore moins de ses compétences intellectuelles.




Un ministre digne de ce nom ne peut se contenter de gérer l'opinion et d'esquiver les difficultés, il doit aussi régler les problèmes. Dans cette mission à lui confiée par le président de la république, Boubou Cissé n’a pas le temps de ses détracteurs. Son rôle est de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière économique, financière, budgétaire et fiscale.

Ses missions recouvrent des champs d’action variés tels que l’industrie, le commerce, les services, l’innovation mais aussi la gestion des comptes publics et la définition de la stratégie des finances publiques (affaires monétaires, impôts, douanes…).

En outre, il est le principal conseiller du gouvernement pour toutes les questions d'ordre financier ou budgétaire. Il veille à ce que les fonds publics servent les priorités du gouvernement de façon éthique, transparente et responsable. De plus, son département oriente les autres ministères et organismes, afin qu'ils bénéficient des ressources nécessaires à la mise en œuvre de leurs programmes et à la prestation de leurs services. Pour le bien de la nation, il est amené à opérer des choix qui peuvent irriter certaines couches et personnes. Dans la lignée des ministres qui ont laissé des traces indélébiles, l’enfant de N’Tomicorobougou fait son petit chemin malgré son jeune âge.

QUI EST BOUBOU CISSE ?

Digne fils du Mali, ce natif de Bamako a fait ses études fondamentales à Bamako avant de s’envoler pour la république fédérale d’Allemagne et les émirats Arabes Unis pour ses études secondaires. Du golf, il rejoint la France pour intégrer le Centre d’Etudes et de Recherches sur le Développement International (CERDI/Université d’Auvergne). Après une maitrise en Sciences Economiques, suivi d’un DEA en Economie du Développement obtenus au CERDI, assoiffé de connaissance qu’il est, il enchaina avec un doctorat en sciences économiques obtenu à l’université d’Aix-Marseille, toujours en France.

Fort de ce bagage, il intégra la banque mondiale à Washington DC (Etats Unis d’Amérique) en 2005, comme économiste chargé des opérations. En 2009, il est promu Economiste Principal et Chef de Projets de la Division Développement Humain avec rang de conseiller auprès de la Directrice Générale du Groupe de la Banque Mondiale.

Malgré tous les privilèges de cette institution prestigieuse, Boubou Cissé n’a pas hésité à répondre à la sirène de sa patrie contrairement à d’autres qui ont craché sur la république. Pour lui, il s’agit de rendre au pays tout ce que le pays a fait pour lui. Loin de faillir, il donne entièrement satisfactions aux partenaires et au président de la république. Ses résultats macroéconomiques, son édifiants sur sa capacité à redresser les finances du Mali en un laps de temps. Suffisamment à l’abri pour se laisser tenter par le diable, le jeune Boubou dérange, comme en témoigne les cabales contre sa personne. Conscient de sa tache et de la confiance du président de la République, il n’a que le Mali en tête.

Son passage au Ministère des mines a été tremplin pour lui qui lui a permis de prendre la température du gouvernement. Comme le dirait l’autre : ne craignez jamais de vous faire des ennemis, si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait. Au lieu de se laisser distraire, l’homme qui dit qu’être ministre n’est pas une fin en soi, a les yeux rivés sur un cap. Celui fixé par le Président IBK. Comme quoi le chien aboie, la caravane passe !

Lamine Diallo
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