Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Front social : L’Etat face aux grèves à répétition.
Publié le mardi 21 fevrier 2017  |  Le Témoin
Comment


Aussitôt un accord trouvé suite à la de la grève illimitée des magistrats, qui demandaient une augmentation salariale, d’autres secteurs se sont positionnés pour ouvrir les hostilités. Tout ça, dans un Mali en attente de son prochain gouvernement.

Plusieurs secteurs clés sont en effet perturbés par des mouvements de grève ou des menaces dans ce sens. C’était par exemple les inspecteurs de travail du lundi 16 janvier 2017 au vendredi 20 janvier 2017 sur toute l’étendue du territoire national. Après quoi, ce fut au tour des magistrats sont entrés dans la danse. Demandant une augmentation salariale aux lourdes incidences financières, c’est le Syndicat National des greffiers(SYNAG) qui s’est le premier attiré les projecteurs avec le préavis d’une grève annoncée en son temps pour les 15 et 16 février 2017.



Selon une source syndicale, les ministères des affaires étrangères ainsi que des collectivités territoriales projettent également d’aller en grève. Le syndicat libre des travailleurs des affaires étrangères (SYLTAE) aurait même déposé, le mercredi 8 février passé, un préavis de grève sur la table du ministre Raky Talla. «L’arrêt de travail pour une durée de 72 heures jours ouvrables débutera le 22 février à partir de 00 heure et prendra fin le 24 février à partir de 00 heure sur l’ensemble du département central et dans les missions diplomatiques et consulaires », peut-on lire dans le préavis en question signé des mains du Secrétaire général Mohamed Kane.

Aux collectivités territoriales, le Syndicat National des Travailleurs des Collectivités Territoriales du Mali (SYNTRACT) a décidé pour sa part «d’observer un arrêt de travail (grève) de 3 jours et une mesure conservatoire d’arrêt de mandatement des salaires des autres fonctionnaires si les accords conclus avec le gouvernement n’entrent pas en vigueur. Il s’agit notamment de la prise en charge des salaires des fonctionnaires des collectivités du cadre de l’administration générale par l’Etat, de l’application intégrale des 15 points d’accord du procès-verbal de conciliation 12 mai 2015, de l’intégration à la fonction publique des collectivités territoriales des contractuels de 2011 à 2015, etc. Leur grève est annoncée pour le 22 mars 2017 pour reprendre le travail jusqu’au 24 mars 2017.

Toutes ces revendications du monde salarial sont de nature pour le moins à essouffler le régime actuel dont le leader montre déjà des signes d’épuisement par l’exercice de la fonction suprême. Et pourtant, à une année de la présidentielle, IBK a tout intérêt à ne pas chuter dans l’opinion face à une opposition aux aguets et qui n’hésitera pas à jouer sur le registre pour tenter de s’attirer la sympathie du peuple exposé à diverses frustrations. Un nouveau souffle à l’équipe gouvernementale pourrait atténuer les dégâts. Attendons de voir !

Drissa KEÏTA
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment