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La mise en place des autorités intérimaires, reportée sine-die
Publié le mardi 21 fevrier 2017  |  soloni
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement des travaux du projet PADUB
Bamako, le 15 décembre 2015 la L’AFP en partenariat avec la mairie de la commune V a lancé les travaux du projet PADUB a la mairie de Badalabougou.
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Sur proposition du Gouvernement de la République du Mali, une réunion de comité de suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation s’est tenue, le vendredi 10 février 2017, à Bamako, nommant les futurs dirigeants des régions du nord de notre pays. Ainsi sur proposition du Gouvernement, le Colonel Hassan Ag Fagaga de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a été désigné président des autorités intérimaires de la région de Kidal. Cet ancien camarade et compagnon au sein du MNLA d’Ibrahim Ag Bahanga, ne semble pas être apprécié par tout le monde à Kidal et où une partie des populations de la région ne veulent pas entendre son nom comme président de la région. D’où son investiture qui était prévue pour le 19 février 2017, a été reportée sine-die. Il faut souligner tout de même, que le Colonel déserteur de l’Armée malienne, qui est un cadre du MNLA et de la CMA, a été choisi pour diriger la région de Kidal, tout comme Djibrilla Maïga de la Plate-forme, lui, demeurant un fidèle compagnon de Me Harouna Toureh a été désigné comme président de la région de Gao et que de son côté Boubacar Ould Hamadi de la CMA a lui été choisi pour diriger la région de Tombouctou.

Toujours dans la même foulée, le président de la région de Ménaka a été désigné, il s’agit d’Abdoul Wahab Ag Ahmed Mohamed du MSA et celle de Taoudéni a comme président Hamoudi Sidi Ahmed Agada de la partie Gouvernementale.



La mise en place controversée de ces autorités intérimaires a été ainsi faite comme décidé par le gouvernement de la république du Mali et les autres acteurs du processus d’Alger lors de la 2è réunion du Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation. La grande majorité des Maliens ne se reconnaissent pas dans cet accord, mettent en cause la nécessité de ces autorités intérimaires qui consacreraient selon eux la partition du pays.

Selon des sources bien introduites, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlarf, devait procéder à l’installation dès le samedi 18 février dernier, de ses nouveaux dirigeants, mais suite aux mécontentements d’une importante partie des populations de ces régions, qui ne semblent pas être d’accord avec ces choix et qui sont descendues dans les rues pour dire non à ce qu’elles qualifient de choix unilatéraux. Avec ces échauffourées, les installations de ces nouvelles autorités ont été remises à plus tard, cela en attendant que les violons soient accordés de part et d’autre.

Mohamed Traoré
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