Au moins 20 personnes ont été tuées au cours du week-end dernier dans différents affrontements à caractère ethnique opposant peuls et bambaras dans le centre du pays. Selon des sources en provenance de ces zones à conflit, les bilans des victimes mortes ou blessées seraient bien plus lourds. Certaines sources font état qu’il y aurait entre 35 et 45 morts entre éleveurs et agriculteurs dans les zones de Macina.
Les faits :
Les affrontements en question ont éclaté après l’assassinat d’un commerçant bambara près de Macina, à environs 300 km au nord-est de Bamako. En guise de représailles, les villageois armes en main se sont pris aux habitations des peuhls qu’ils accusaient d’être responsables de la mort du commerçant bambara. Dans la matinée de lundi, les hostilités se seraient poursuivies provoquant le déplacement de plusieurs familles. Bien que le calme soit revenu à la suite du déploiement des forces de sécurités, la crainte reste encore grande.
Il faut dire que ces derniers temps les tensions entre Peuhls et Bambaras alimentent des rivalités en vue de contrôler des ressources de la région par l’autre camp. Ces tensions aboutissant souvent à des affrontements armés et mortels sont de nos jours attisés par l’infiltration de groupes djihadistes qui se donnent à cœur joie pour procéder à des recrutements dans les rangs des différents groupes de jeunes éleveurs peuls désœuvrés. Toute chose qui ne doit pas être prise à la légère par les plus hautes autorités du pays, qui devrait comprendre que cela ne fait qu’envenimer les conflits dans ces zones.
Des sources indiqueraient que certains responsables de l’ethnie peuhl se livreraient à réactiver la tension en vue de se venger de leurs frères de l’ethnie bambara.
Il est bien plus important pour chaque malien et chaque malienne de tout mettre en œuvre pour sauvegarder et préserver à la fois la diversité culturelle et ethnique légendaire ainsi que la cohésion sociale qui ont toujours fait la particularité de la richesse amicale de notre cher et beau pays :Mali. Afin de ne pas risquer notre futur heureux, nous devrions utiliser tous les canaux que nous disposons pour ne pas laisser voler en éclat cette richesse culturelle, qui nous a été léguée par nos ancêtres tels que : Soundiata Kéita, Tièba Traoré, Babemba Traoré, Biton Mamari Coulibaly, Da Monson, Firhoun, Mamadou Konaté, Modibo Kéita, entre autres.