Selon un responsable Targui, seul Kidal fait une lutte logique pour le bien-être de ses cadres, de ses ressortissants et pour le futur de son territoire. Kidal du début des événements à nos jours est resté campé sur sa position, c'est-à-dire ne jamais accepter l’Etat malien tant qu’une volonté politique n’est pas affichée pour la mise en œuvre de l’accord. Plusieurs marches ont été initiées et seulement dans ce seul contexte.
Gao : plusieurs marches de protestations souvent pacifiques, souvent violentes ont été soldées par des pertes en vies humaines (marche contre la Cma, contre la Minusma, contre le gouvernement Malien), contre ISAGO, contre les compagnies de transport et même contre les accords (Autorités intérimaires).
Tombouctou : «c’est cette ville qui m’étonne, elle, elle est vraiment mystérieuse. Tombouctou a marché pour soutenir les accords ; elle a accordé son soutien aux jeunes tués à Gao, mais pas ceux fusillés à Tombouctou. Marche pour les autorités intérimaires et marche contre les autorités intérimaires. Aujourd’hui, on préconise une autre marche contre le mode de désignation qui n’a pas impliqué la société civile, mais par contre, les autorités intérimaires. Aidez-moi à me retrouver car le processus est irréversible, la machine est en marche, le conducteur est aveugle et les passagers manquent de lucidité».