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Il dissimulait l’argent provenant des rançons dans un lieu connu de lui seul
Publié le dimanche 3 mars 2013  |  letempsdz.com


© Autre presse
Abou Zeid, le responsable d`aqmi qui aurait été tué par l`armée française au nord-Mali.


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Où serait caché le «trésor» de Abou Zeid ?
Où serait caché le «trésor» ramassé par Abdelhamid Abou Zeid à coups de rançons payées en contrepartie de la libération d'otages détenus par Aqmi ? L'entourage de «l’émir» de katibate Tarek Ibn Ziyad, appartenant à Aqmi, et qui s'est «spécialisée» dans les enlèvements contre rançons, indique que Abdelhamid Abou Zeid était le seul à connaître le lieu où il cachait le «butin» qui s'élèverait à des millions d'euros représentant une partie des rançons payées en contrepartie de la libération d'otages occidentaux.

Donné pour mort dans de violents affrontements dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas, Abdelhamid Abou Zeid ne serait pas le genre de personne qui partagerait le secret de la cache de l'argent provenant du paiement des rançons, à en croire des proches de ce chef terroriste cités par le site électronique mauritanien Sahara médias. Ce média présenté comme étant «proche des djihadistes sévissant au nord du Mali» et citant «des proches de cet «émir», a indiqué que «Abdelhamid Abou Zeid cachait des millions d'euros dans un lieu qu'il est le seul à connaître».

«Il tenait à se déplacer tout seul, dans le désert, pour cacher l'argent provenant des paiements des rançons dans un lieu qu'il est seul à connaître». «La dernière fois qu'Abdelhamid Abou Zeid a obtenu le paiement d’une rançon, c'était 16 millions d'euros versés par le biais d'un intermédiaire, éventuellement par Areva, en contrepartie de la libération de trois otages», écrit encore ce site électronique mauritanien.

«Il était le seul à dépenser l'argent provenant du paiement des rançons. Il a dépensé une partie de cet argent dans l'achat de véhicules tout-terrains, d'armes et de munitions et il gardait, avant son élimination, des millions d'euros cachés dans un lieu connu par lui seul», selon toujours ce média.

Abdelhamid Abou Zeid a été éliminé lors de violents accrochages entre des terroristes d'Aqmi et des militaires français, tchadiens et maliens, dans le massif de l'Adrar les Ifoghas, à l'extrême nord-est du Mali, avait annoncé la chaîne de télévision algérienne Ennahar TV.

Le président tchadien a confirmé, hier, la mort de cet «émir». Selon le président du Tchad, «Abdelhamid Abou Zeid a été éliminé par les forces tchadiennes» lors de violents affrontements.

Des terroristes d'Aqmi avaient tendu une embuscade aux militaires tchadiens autour de grottes dans le massif de l'Adrar les Ifoghas, où ils se réfugiaient. Les militaires tchadiens auraient demandé l'aide des avions et hélicoptères militaires français pour venir à bout des terroristes et c'est dans ces affrontements que Abdelhamid Abou Zeid aurait été éliminé en compagnie de dizaines d’autres terroristes d'Aqmi.

Abdelhamid Abou Zeid, bras droit de Abdelmalek Droukdel, actuel «émir» national d'Aqmi, dirigeait katibate Tarek Ibn Ziyad, créée en 2003 par Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para. Il a été récemment désigné adjoint de Yahia Abou El Hammam, «émir» de la région du Sahara pour Aqmi.

M. A.

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