Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Pour le retour de la paix au Mali: Les vérités d’Ahmed Mohamed Ag Hamani à l’Etat malien
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse sur la restitution des résolutions du Forum sur le rôle des OSC dans la mise en oeuvre de l`Accord de Paix et de Réconciliation au Mali.
Bamako, le 18 mai 2016 à l`hôtel Salam. Le président du Forum sur le rôle des Organisations de la Société Civile dans la mise en oeuvre de l`Accord de Paix et de Réconciliation au Mali, Son Excellence Ahmed Mohamed Ag HAMANI a animé une conférence de presse pour restituer les recommandations issues des assises du 13 et 14 mai 2016.
Comment


Les responsables du Groupe d’Action pour la Réconciliation et le Dialogue (GARD) : Souleymane Dagnon (président) et ancien Maire de la CVI de Bamako, Ahmed Mohamed Ag Hamani (président d’honneur) et ancien premier ministre, le secrétaire général du Gard, Boubacar Ahmadou Touré, ont animé le 20 février 2017, à la Maison de la presse, une conférence de presse.

Objectif : renouveler leur détermination à tout mettre en œuvre pour que la paix revienne au Mali. «La paix ne saurait revenir sans un Etat fort, ferme, qui s’assume et des griots pour dire les vérités crues aux égarées », a déclaré l’ancien Premier ministre Mohamed Ag Hamani.
Selon l’ancien Premier ministre Ag Hamani, la crise que nous vivons depuis 2012 a commencé depuis 2006. Elle est la suite logique, selon lui, des différentes crises qu’a connues le pays depuis 1960. Contrairement à ce qu’on dit, insiste l’ancien PM, ce n’est pas une crise entre le Nord et le Sud. « Ceux qui pensent comme ça sont sur du faux.

Car la quasi-totalité des populations de Nord ne sont pas pour la partition du pays. Cette crise, poursuit le président d’honneur du Gard, n’est pas un conflit entre communautés ni un conflit ethnique. Elle a été créée de toutes pièces car certains en font un fond de commerce. Le conflit se situe entre les différents groupes armés qui n’ont d’autres ambitions que d’accéder au pouvoir ».

Pour qu’il y ait donc la paix, indique Ahmed Mohamed Ag Hamani, il faut sensibiliser les populations afin qu’elles croient en l’Etat. «Il faut que la nation existe et qu’elle soit laïc, démocratique, libre », déclare-t-il. La solution, pour lui est claire et nette. «La paix ne se décrète pas. Il faut payer le prix. L’Etat doit s’affirmer et être fort. Sans Etat fort, il ne peut y avoir de paix, de démocratie, de respect des textes et règlements.

Sinon, il n’y a pas de conflit entre les communautés. Il y a seulement les bandits armés qui veulent semer le désordre. Face à eux, il faut un Etat fort», préconise le président d’honneur du GARD Ahmed Mohamed Ag Hamani.

Selon le secrétaire général du Gard, Boubacar A. Touré a indiqué que le Gard a été crée pour bannir la haine et la méfiance entre maliens. Il vise, à son avis, à promouvoir le dialogue, la réconciliation, la paix et la concorde nationale à travers les griots du Mali. Car pour le Gard, dit-il, on ne peut jamais construire de relation profonde et durable si on ne se pardonne pas. «Si vous ne pardonnez pas, vous ne pourrez pas vous réconcilier», dit-il. C’est pourquoi le Gard insiste sur le pardon. « Et il n’y pas mieux au Mali que nos Djélis pour demander et obtenir le pardon entre les maliens. C’est pourquoi on les invite à ramener la paix au Mali, en famille.

Le Gard a été crée en 2014 avec comme objectif de promouvoir le dialogue et la réconciliation au Mali et en Afrique en mettant en œuvre les méthodes et pratiques de médiation issues de la tradition et de la culture malienne. D’où les conseils du président d’honneur Ahmed Mohamed Ag Hamani à l’endroit du Gard, de prendre contact par exemple avec Iyad Agaly et Amadou Koufa, leur rappeler l’histoire, leur dire les quatre vérités, leur ramener à la raison. « Il n’y a personne au Mali qui peut jouer ce rôle aujourd’hui si ce n’est les Délis. Rappeler les égarés à l’ordre », conseille-t-il.

Hadama B. Fofana
Commentaires